Durant l’assemblée générale de la STEQ, il a été question, outre les procédures d’usage, de revoir les événements qui ont permis la reprise des principaux indicateurs de rentabilité de la société. Selon le

Durant l’assemblée générale de la STEQ,
il a été question, outre les procédures d’usage, de revoir les événements
qui ont permis la reprise des principaux indicateurs de rentabilité de la société.

Selon le management, le ralentissement de l’activité en
2002 a laissé place à une reprise au niveau de la société malgré la
persistance de difficultés dans la vente au détail 
et en gros de la pièce de rechange. En 2003, le chiffre d’affaires STEQ
a évolué de 10,4% à 22,540MDT contre 20,417 MDT en 2002. Cette accélération
(par rapport à +5% en 2002) est due à un ensemble de facteurs dont il faut
citer : (1) la dynamisation de la force de vente de la société ; (2)
l’enrichissement de l’offre commerciale à travers l’introduction des
marques japonaises ; (3) la poursuite de développement des ventes des pièces
associées et (4) le renforcement du suivi financier et de l’analyse
permanente des engagements clients. La progression du chiffre d’affaires
couvre l’ensemble des régions et des marques, précise le management.

La société a vu sa marge brute s’accroître de 16,3% à
4,652 MDT et revenir à 20,3% dans le chiffre d’affaires, soit un point de
pourcentage gagné par rapport à 2002. La progression s’est toutefois
ralentie au niveau du résultat d’exploitation pour ressortir à +7,15%, due
notamment à la constatation de provisions supplémentaires sur stocks suite à
l’introduction de nouveaux critères d’évaluation des dépréciations. La
baisse des charges financières (-11,3%) en ligne avec la maîtrise du niveau
d’endettement de la société a fait évoluer le résultat net de 39,4% à
0,881 MDT contre 0,632 MDT en 2002.

En dépit de ses bonnes performances, la société a été
sujette à certaines critiques de la part de ses actionnaires concernant la
nouvelle configuration de son bilan qui révèle un accroissement substantiel du
poids de l'actif financier par rapport à celui de l'actif d’exploitation.
Cette situation découle de l’opération de restructuration du groupe menée
autour de la société mère STEQ.
L’orientation stratégique pour le groupe STEQ,
définie dans une unité de veille qui s’occupe des aspects organisationnels
du groupe, est de regrouper les mêmes domaines d’activité liés à la pièce
de rechange au sein d’un pôle commercial unique; 
Pour ce faire, STEQ
a procédé à une souscription pour 0,7 MDT dans le capital de la nouvelle
entité TEKNIKA issue de la fusion de MEKANIKA (vente détail pièces véhicules
légers) et de MEKANIKA PLD ( vente semi-gros et détail pièces poids-lourd).
Elle a aussi acquis une participation de 3 MDT dans le capital de PIMA.
Concernant ladite transaction, le management a précisé que la base de
valorisation utilisée pour une telle acquisition stratégique n’extériorise
pas totalement la valeur du Goodwill et autres éléments incorporels de PIMA
qui gère des marques mondialement connues (LINDE, DRESSTA, etc.). STEQ
s’est, par ailleurs, désengagée totalement de RETEL et partiellement de la
société touristique YASMINE HAMMAMET et poursuit la cession de ses titres
GRANADA HOTEL dans le cadre de conventions de portage la liant avec ses deux
fondateurs.

Conformément à cette nouvelle structure, STEQ
a procédé à la publication de ses résultats consolidés. Le périmètre de
consolidation comprend outre la société mère STEQ,
TEKNIKA, PIMA et EXPRESS ASCENSEUR. Les trois filiales sont contrôlées
exclusivement et toutes globalement intégrées dans les comptes de STEQ.
Au 31/12/2003, le résultat du groupe ressort à 0,989 MDT pour un chiffre
d’affaire consolidé de 36,9 MDT, généré à hauteur de 61% par la STEQ.
Le taux de marge brute au niveau de groupe est meilleur que celui de la société
mère, soit 22,5%.

A l’issue de cette AGO, le dividende initialement prévu
à 0,500 DT a été revu à la hausse à 0,550 DT. Il sera mis en paiement à
partir du 19 juillet 2004.

© Copyright Tustex
2004.