Semaine au 27 février 2004.

Numéro : 
219

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
SOFI-SICAF 5,79 4,200 STIL -19,26 2,390 SOTETEL 9.116 391 098
TLS 3,49 17,800 ICF -10,33 33,000 TUNISAIR 35.735 331 600
SIPHAT 2,92 8,100 STS -8,74 13,670 SFBT 5.345 261 027
GL 2,20 9,300 STIP -5,10 4,840 BIAT 8.835 162 195

Malgré
la morosité affichée tout au long de la semaine, le retour progressif à
l'équilibre de la balance des variations a permis au marché de limiter sa légère
glissade durant les deux dernières séances. En effet, après avoir cumulé une
légère baisse de 0,51% sur les trois premières séances, l’indice de
capitalisation – TUNINDEX – a pu terminer la semaine sur une légère
glissade de 0,26% à 1261,30 points dans le sillage du retour dans le vert de
quelques-unes de ses valeurs classiques. En parallèle, le volume d’échanges
moyen journalier s’est limité à 0,42MDT, un niveau assez faible pour
alimenter des mouvements d’arbitrages peu nombreux. Ceci dit, le marché a pu
relativement garder une tendance assez plate tout au long du mois de février
comme en témoigne le rendement mensuel du TUNINDEX qui s’est contenté
d’une progression mensuelle symbolique de 0,21%. En effet, le marché semble
avoir anticipé le bilan assez décevant des publications provisoires qui a enregistré
jusqu’à aujourd’hui la baisse des résultats de 24 sociétés, souvent
accompagnée par des replis en terme d’activité (chiffre d’affaires),
contre la progression des résultats de 14 sociétés.



SFBT
(+2,06% à 49,600 DT) qui a souvent joué le rôle de modérateur ces dernières
semaines, a tiré le marché vers le haut avec une bonne orientation de son
cours qui a manqué d’appui en terme d’échanges. D’ailleurs, la ligne SFBT
n’a connu cette semaine que la rotation de 5.345 titres dont 66 titres
seulement qui ont changé de mains vendredi. Côté actualité, le Conseil d’Administration
de la société, réuni le mercredi 25 février 2004, a décidé de proposer à
la prochaine Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les états
financiers de l’exercice 2004, le paiement d’un dividende de 2,200 DT par
action au titre de cet exercice et ce, contre un dividende distribué de 1,800
DT par action au titre de l’exercice 2002. Par ailleurs, SOTETEL,
qui a subi suite à la publication de ses états financiers provisoires une légère
correction, a plutôt consolidé au début de la semaine son support au niveau
des 43 DT, avant de revenir pour aligner deux hausses successives, jeudi et
vendredi, et terminer sur un rendement hebdomadaire de 1,63% à 43,700 DT. Il
est à noter que le titre a tenu la tête du palmarès des valeurs les plus échangés
avec plus de 18% du volume hebdomadaire enregistré, soit un turnover de 9.116
titres.



Par ailleurs, il est à noter que le Conseil du Marché Financier – CMF,
l’organe de contrôle du marché a précisé, dans un communiqué, qu’il
pourrait recourir à des procédures judiciaires se référant à la loi en
vigueur contre toute société cotée à la Bourse de Tunis qui n’a pas
rempli ses obligations relatives à la publication des états financiers
provisoires arrêtés au 31/12/2003. Dans ce communiqué qui constitue une
première sur la place de Tunis figurent SOTUVER
et TUNISIE
LAIT
qui, entre temps, ont publié leurs états financiers
respectifs, alors que STB,
TUNISAIR
et STAR
demeurent à ce jour sur la liste des retardataires. Ceci dit, SOTUVER
qui a clôturé au début de la semaine les souscriptions à la première
tranche de son augmentation de capital en numéraire, a publié un résultat net
déficitaire de 2.826.686 DT contre un résultat net 2002 bénéficiaire de
945.799 DT. Cette contre-performance est due en partie à un repli au niveau du
chiffre d’affaires de la société qui est passé de 11.580.171 DT au
31/12/2002 à 10.408.500 DT au 31/12/2003, soit une baisse de 10,12% sur la période.
Il est à noter qu’au courant de l'exercice 2003, la production de la SOTUVER
a été arrêtée pendant deux mois à cause (1) d'une part de l'incendie qui a
lieu à Megrine au mois de juillet, et (2) d'autre part à la période d'essai
avant le démarrage effectif de la production dans la nouvelle usine à Jbel El
Ouest. Ceci dit, et jusqu’à la date d’établissement des états financiers
provisoires 2003, aucun remboursement n’a eu lieu de la part de la compagnie
d’assurance et ce, suite à ce sinistre. Il y a lieu de noter l’augmentation
des charges financières qui sont passées de 188.086 DT au 31/12/2002 à
769.396 DT au 31/12/2003. Côté cours, le titre a évolué en dents de scie
avant de terminer, vendredi, inchangé au niveau des 8,300 DT pour 6.303 titres
qui ont changé de mains.



Dans le même volet, les états financiers provisoires arrêtés au 31/12/2003
de TUNISIE
LAIT
ont affiché un résultat net provisoire déficitaire de 5.384.361 DT.
Il est à noter que le résultat net de l’exercice 2002 a été aussi déficitaire
de 3.641.160 DT. La contre-performance enregistrée au terme de l’exercice
2003 est due principalement à une augmentation au niveau des achats
d’approvisionnements consommés qui sont passés de 36.401.427 DT au
31/12/2002 à 40.830.379 DT au 31/12/2003, soit un accroissement de 12,17% à
cause notamment d’une pénurie passagère du lait qui a ravivé les coûts de
collecte de lait cru en fin d'année . En effet, cet accroissement au niveau des
achats d’approvisionnements consommés a été plus que proportionnel à la
progression du chiffre d’affaires qui s’est élevé à 47.106.162 DT
(+5,27%).



Le bancaire qui n’a enregistré que 27% du volume des échanges sur le marché
central, loin de son poids sur le marché exprimé par sa capitalisation, compte
la STB
(-1,47% à 6,700 DT : 3.673 titres) sur la liste des retardataires qui n’ont
pas encore publié leurs résultats. Ceci dit, le titre qui a cumulé au terme
de l’année boursière 2003 une contre-performance de 16,42% et une légère
glissade de 2,61% depuis le début de l’année, semble évoluer sous un
sentiment d’attentisme. De l’autre côté du spectre, BIAT
dont le résultat provisoire n’a pas dévié de la tendance globale
sectorielle, a plutôt continué à bénéficier de sa notation publiée par
Moody’s puisque le titre a marqué encore une fois une légère progression de
0,55% à 18,400 DT pour 8.835 titres qui ont changé de mains. Par ailleurs, UIB
semble être parvenue, dès le début de la semaine, à stopper l’hémorragie
de son cours puisque la ligne affiche un consensus (à tester) au niveau des
10,250 DT. Toutefois, le titre a clôturé vendredi sur une glissade de 4,45%,
portant sa contre-performance depuis le début de l’année à 18%.



Pour le reste, STIP
(-5,10% à 4,840 DT : 1.341 titres) qui cote désormais en deçà de la moitié
de sa valeur nominale, soit près du niveau des 5 DT, a publié un résultat net
déficitaire de 10.178.305 DT contre un résultat 2002 bénéficiaire de
1.866.000 DT. Cette contre-performance est due principalement à une chute au
niveau du chiffre d’affaires de la société qui est passé de 71.362.739 DT
au 31/12/2002 à 55.919.866 DT au 31/12/2003, soit une baisse de 21,64%, alors
que le total des charges d’exploitation n’a connu qu’une diminution de
4,58% à 65.224.550 DT contre un total des charges de 68.356.317 DT une année
auparavant. Il semble que le marché soit conscient que ce résultat est déjà
intégré dans les cours de l’année dernière.