Semaine au 24 janvier 2003.

Numéro : 
162

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
STS 5,91 10,930 STIL 15,61 2,000 CIL 36.030 540 450
MAG
GEN
4,95 7,000 STAR -12,76 7,450 BH 61.837 476 144
GL 1,33 15,200 SITEX -8,50 10,980 SFBT 9.546 382 497
SPDIT-SICAF 0,95 21,200 STEQ -7,68 4,930 SOMOCER 10.529 194 786

Au
terme d’une semaine qui a connu l’interruption des publications provisoires
2003, la bourse de Tunis a dérapé dans le sillage des mouvements techniques à
la baisse en l’absence d’une demande soutenue et régulière ainsi qu’une
mémoire de marché qui s’est avérée très courte. L’indice de
capitalisation – TUNINDEX – qui a tenté ces dernières semaines de passer
au-dessus de sa résistance graphique des 1120 points, a marqué cette semaine
sa plus forte chute depuis quelques mois et ce en cassant son support
psychologique des 1100 points. En effet, le TUNINDEX a terminé vendredi au
niveau des 1085,31 points, soit une glissade hebdomadaire de 2,14%. Aggravant
encore la situation, le volume des échanges qui a totalisé 3,2MD, a connu un
accroissement de 13% par rapport à la semaine dernière. Cela dit, nous avons
noté en fin de la semaine quelques opérations d’achat à bon compte sur des
lignes malmenées en terme de rendement boursier mais aussi en terme de résultat.



En parfaite corrélation avec les informations qui ont été publiées en fin de
la semaine dernière par un quotidien de la place concernant les résultats
provisoires de TUNISAIR,
le titre a subi une forte pression de l’offre qui a conduit le titre à un
plus bas historique au niveau des 3,740 DT avant de revenir en fin de la semaine
boosté par des opérations techniques d’achat à bon compte. En effet, TUNISAIR
a clôturé vendredi à 3,830 DT, soit une glissade hebdomadaire de 4,71%, pour
près de 47 mille titres qui ont changé de mains dont plus de 26 mille qui ont
été échangés au vert pendant la séance de vendredi. Par ailleurs, TUNISAIR
tiendra au début de la semaine prochaine au siège de l’AIB une réunion avec
les analystes de la place afin de communiquer la situation actuelle de la
compagnie mais aussi les perspectives à venir qui ont été vraisemblablement révisées.
Espérons que cette communication financière remettra le cours du titre sur les
rails loin des mouvements techniques souvent aléatoires. Il est à noter que le
déficit provisoire de la société avoisinerait les 70MD.



Le financier qui s’est accaparé près de 70% du volume des échanges dont une
transaction de bloc de 58.093 actions sur le titre BH
au prix de 7,600 DT, a été à l’image du marché mal orienté cette semaine.
En effet, STB
qui n’arrive pas à échappé à son interminable glissade a terminé la
semaine à son plus bas niveau historique à 8 DT, soit une glissade
hebdomadaire de 4,76%. Par ailleurs, nous avons appris la démission de M.
Khaled TRIKI de ses fonctions au sein du Directoire de la BIAT.
Quant au titre, il a perdu 3,18% sur les deux dernières séances et termine la
semaine sur une baisse de 4,04% à 19 DT. De l’autre côté du spectre, GENERAL
LEASING
a terminé la semaine à la hausse avec une légère progression de
1,33% à 15,200 DT alors que CIL
(inchangée à 15 DT) a été parmi les titres les plus dynamiques avec plus de
36 mille titres échangés pendant la séance de jeudi. Côté actualité, SPDIT-SICAF
(+0,95% à 21,200 DT) proposera à ses actionnaires lors de son Assemblée Générale
Ordinaire qui se tiendra le mardi 28 janvier 2003, la distribution d’un
dividende ordinaire de 1 DT par action ainsi qu’un dividende exceptionnel de
4,726 DT.



Dans la distribution, nous avons assisté à des opérations d’arbitrage au
profit de MAGASIN
GENERAL
qui a marqué un rebond de 4,95% à 7 DT au détriment de BATAM
qui a cédé 6,78% au niveau des 2,200 DT après avoir résisté techniquement
au début de la semaine à un mouvement baissier. Sur un autre plan, SOTRAPIL
(6.713 titres) a paradoxalement perdu 2,55% à 11,450 DT alors que tout présageait
une stabilisation des cours au niveau de la barre symbolique des 12 DT. Pour le
reste, et alors que la majeure partie des investisseurs semble être pessimiste
quant à une éventuelle reprise du marché sur le premier semestre 2003, seul
un regain de confiance et des horizons de placement plus larges peuvent démentir
ces anticipations alarmistes.