Semaine au 23 mai 2003.

Numéro : 
179

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
SIMPAR 5,97 14,370 SALIM -15,35 8,990 SOTETEL 44.472 2 073 124
AMEN
LEASE
5,96 11,550 AMS -5,49 3,100 SFBT 16.700 744 089
SOTETEL 4,64 47,400 TUNISAIR -3,66 6,050 SOMOCER 18.419 396 037
STB 3,90 8,000 MAG
GEN
-3,51 7,430 BT 5.523 276 150

Sans
une réelle tendance, le marché a été plutôt dans l’ombre des opérations
de prise de bénéfices des deux dernières semaines qui ont laissé de
l’offre excédentaire sur quelques lignes. En outre, le manque de liquidité
en fin de semaine a condamné l’indice de capitalisation – TUNINDEX – à
terminer la semaine quasi-stable au niveau des 1150,84 points, soit une très légère
baisse de 0,05%. Cela dit, le volume des échanges sur le marché central qui
s’est élevé à 4,5MDT, soit un rebond de près de 95% par rapport à la
semaine dernière, a été enregistré notamment grâce au dynamisme notable de
la SOTETEL.



En effet, SOTETEL
qui a connu la rotation de 44.472 titres dont plus de 20 mille sur la première
séance de lundi, s’est accaparé plus de 45% du volume des échanges
hebdomadaire. En parallèle, le titre a clôturé vendredi sur une progression
hebdomadaire de 4,64% à 47,400 DT, et ce, avec une évolution en dents de scie
avec un pic au niveau des 47,500 DT. Ceci dit, le titre semble avoir marqué un
léger répit avant son Assemblée Générale Ordinaire prévue pour le lundi 26
mai 2003. D’un autre côté SFBT
(16.700 titres), a terminé la semaine quasi-stable à 44,900 DT (-0,49%)
faisant montre de beaucoup d'hésitations dans ce contexte. Par ailleurs, SOTRAPIL
(+2,26% à 14,500 DT : 6.992 titres) a affermi encore une fois sa marque
au-dessus de la barre des 14 DT.



TUNISAIR
qui a annoncé en début de semaine la signature d’un contrat avec Lufthansa
Consulting pour l’élaboration de la stratégie commerciale de la Compagnie,
tient en cette fin de semaine une réunion avec les analystes financiers de la
place. En effet, des informations sur les mesures concrètes que la compagnie aérienne
compte entreprendre pour retrouver son point mort le plus vite possible, ainsi
que les économies de charges attendues du plan de restructuration et leur
impact financier sur les comptes futurs, peuvent atténuer le degré de
volatilité que connaît le titre depuis quelques semaines dans le sillage des
opérations de prise de bénéfices. Côté cours, et en l’absence de
consensus clair autour du titre, TUNISAIR
(-3,66% à 6,050 DT : 24.339 titres) a terminé la semaine sur une réservation
à la hausse, et ce, après avoir touché au milieu de la semaine un plus bas au
niveau des 5,550 DT.



Dans le financier, les opérations d’arbitrage se font de plus en plus en
faveur des sociétés qui respectent le plus la réglementation et les normes en
matière de couverture de risque. D’ailleurs, le communiqué de presse publié,
le 22 mai 2003, par Maghreb Rating venant modifier la perspective de la note
nationale long terme attribuée à la Banque de l’Habitat - BH
- de « Négative » à « Stable », a propulsé le titre durant la dernière séance
de 2,40% à 7,690 DT et termine ainsi la semaine sur un léger repli
hebdomadaire de 0,39%. Dans le même registre, les explications fournies par la
direction de la CIL
pendant l’Assemblée Générale Ordinaire, tenue le jeudi 22 mai, ont,
semble-t-il, éclairé les investisseurs sur la situation exacte des risques
cumulés en portefeuille et des efforts réalisés pour en réduire au maximum
la teneur. Côté cours, CIL
a cédé sur toute la semaine 2,66% à 13,520 DT, et ce, malgré le léger
retour dans le vert enregistré vendredi.



Côté économie, les conclusions préliminaires du chef de la mission du FMI en
Tunisie, M. D. Finazza a confirmé le degré avancé de la maturité tunisienne
dans la gestion macroéconomique. En outre, « ..les signes encourageants de la
reprise du niveau des exportations sur les quatre premiers mois de l'année en
cours ainsi que les conditions climatiques favorables, laissent entrevoir la
possibilité d'une accélération de la croissance jusqu'à 5,5% en 2003 ».
Ceci dit, et selon M. Finazza, la Tunisie se place dans une position vigoureuse
pour bénéficier de la reprise anticipée de l'économie mondiale. Cela dit,
bon nombre d'économistes jugent que ledit objectif de croissance pourrait être
révisé à la baisse, dans le sillage de l'entrée en récession de l'Allemagne
- troisième client de notre économie.