Semaine au 16 mai 2003.

Numéro : 
178

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
STAR 8,89 9,430 SOTETEL -12,88 45,300 SOTETEL 18.793 923 774
CIL 6,93 13,890 TUNISAIR -12,78 6,280 SOMOCER 14.763 315 667
SOFI-SICAF 5,97 5,680 AMS -12,30 3,280 SFBT 5.753 265 089
BH 3,35 7,720 ELECTROSTAR -9,84 5,130 SOTRAPIL 11.892 171 036

Le
retour graduel de l'offre au devant de la scène qui a été catalysé par les
opérations de prise de bénéfices initiées la semaine dernière, a surchargé
des consensus pas encore consolidés sur la majeure partie des lignes du marché.
En effet, la baisse a été quasi-générale et elle a touché 28 valeurs de la
Cote. En parallèle, l'indice de capitalisation - TUNINDEX - qui a essayé de
casser sa résistance intermédiaire des 1180 points, s'est trouvé au terme de
cette semaine au niveau des 1151,44 points, soit une glissade de plus de 27
points. Par ailleurs, le volume des échanges sur le marché central n'a pu
totaliser que 2,3MDT loin des 9,8MDT enregistrés la semaine dernière, et ce,
abstraction faite que la semaine n'a compté que 4 jours de bourse. Cette
convergence entre l'évolution de l'indice phare du marché ainsi que celle du
volume des échanges pourrait vraisemblablement jouer un rôle positif dans la
limitation du mouvement de correction actuel.



Reflétant l'impact des opérations de prise de bénéfices, SOTETEL
et TUNISAIR
ont tenu la tête du palmarès des plus fortes baisses hebdomadaires. SOTETEL
qui a convoqué au début de la semaine ses actionnaires pour son AGO et son AGE
qui se tiendront le lundi 26 mai 2003, a annoncé qu'elle proposera une
augmentation de capital par incorporation de réserves. Cela dit, le titre est
resté tout au long de la semaine sur un mouvement de correction accompagné par
un affaiblissement graduel des quantités échangées. En effet, le mouvement
actuel des cours de la SOTETEL
revêt plutôt un caractère technique après que le titre ait franchi la barre
symbolique des 50 DT, boosté par l'euphorie qu'a connu le marché ses dernières
semaines. Côté cours, SOTETEL
(18.793 titres) a clôturé vendredi au niveau des 45,300 DT, soit une glissade
hebdomadaire de 12,88%. Dans le même volet, TUNISAIR
(-2,78% à 6,280 DT) a terminé la semaine sur une réservation à la baisse et
une offre insatisfaite en première ligne de près de 24 mille titres au prix du
marché.



Parmi les valeurs les plus dynamiques cette semaine, SOMOCER
a enregistré un turnover de près de 15 mille titres, soit un volume d'échanges
de 0,315MDT. SOMOCER
qui demeure sur un parcours sans faute depuis son introduction, tiendra son AGO
et Son AGE le 16 juin 2003, et proposera à ses actionnaires une augmentation de
capital par incorporation de réserves d'un montant de 2MDT pour le porter de
14MDT à 16MDT, et ce, par l'émission de 400.000 actions nouvelles gratuites.
Ajoutons à cela que la dernière introduite sur le marché suscite les intérêts
acheteurs de son partenaire technologique « la Faenza », SOMOCER
continue allégrement son mouvement à la hausse en se hissant au niveau des
21,500 DT, soit une légère progression hebdomadaire de 2,38%.



Le bancaire qui a été marqué par la réunion d'information de l'ATB
(voir
notre rubrique ZOOM
), tenue en début de semaine, a connu la mise en
paiement des dividendes de la BIAT
et de la BTEI-ADP
qui ont enregistré, respectivement, - à l'image du secteur - deux légères
contre-performances ajustées de 4,49% à 17,900 DT et 0,10% à 18,080 DT. Par
ailleurs, en corrélation avec le mouvement hebdomadaire du marché, la SPDIT
a cédé 6,75% à 14,640 DT. Pour le reste, dans un communiqué de presse en
date du 15 mai 2003, et suite au report de la mise en paiement de l'échéance
du 16 mai 2003 de l'Emprunt Obligataire «
BATAM 2000 »
, Maghreb Rating a abaissé à « D » pour le long et
court terme les notes attribuées à la société ainsi que les notes de toutes
ses émissions obligataires. On s'attend désormais à ce que le principe de
prudence soit sacré et que des provisions pour dépréciation des titres BATAM
soient désormais portées dans les comptes des SICAV obligataires pour refléter
un risque de défaut omniprésent depuis septembre dernier.