Semaine au 13 décembre 2002.

Numéro : 
156

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
BATAM 24,68 2,880 TUNISAIR -7,29 4,450 SFBT 98.200 3 899 460
AMS 13,21 4,800 SOTRAPIL -5,92 12,230 BT 17.231 861 550
SOTUVER 5,76 9,000 STEQ -4,50 5,730 AMEN
BANK
40.631 804 138
SOTUMAG 5,26 10,000 ALKIMIA -4,29 33,500 SOTETEL 9.443 320 769

En
débutant la semaine avec une physionomie générale caractérisée par des échanges
sur fond d’hésitation, le marché a creusé ses pertes tout au long de la
semaine dans un mouvement baissier ascendant dans le sillage des grandes
capitalisations. En effet, clôturant la semaine au niveau des 1110,61 points,
l’indice de capitalisation – TUNINDEX – a marqué une baisse de 1,59%
touchant ainsi son plus bas niveau depuis mi-août 1999. Ainsi, le TUNINDEX
cumule une glissade de 12,36% depuis le début de l’année, soit une
contre-performance à peu près égale à celle enregistrée en 2001. Par
ailleurs, gonflé par quelques opérations d’envergure, initiées par des
institutionnels, qui ont touché principalement la SFBT,
le volume des échanges sur le marché central s’est élevé à 7,6MD, soit un
accroissement de plus 600% par rapport à la semaine dernière. Cela dit, la
question qui se pose : le marché est-il capable d’engager un mouvement de
rattrapage avant la fin de l’année ?



Hormis l’ouverture de la période de souscription à l’Offre Publique de
Vente – OPV – de la SOMOCER
qui s’est clos le vendredi, la reprise de cotation de la valeur BATAM
a démontré encore une fois l’impact positif que pourrait engendrer la
disponibilité ainsi que l’intelligibilité de l’information, même si elles
restent toutefois incomplètes. En effet, bien que le mandataire de la justice
– M. A. DEBAYA – ne se soit pas encore prononcé sur la situation actuelle
de la société ni sur son plan de restructuration fortement attendu, le débat
qui a animé l’actualité boursière ses deux dernières semaines a boosté la
demande qui a été souvent le plus grand absent sur la ligne BATAM.
En parallèle, et en milieu de semaine, il a été annoncé que l’Emprunt
Obligataire « BATAM
2002 » lancé initialement pour un montant de 30MD, a été clôturé le 2 décembre
dernier pour un montant global de 2.360.000 DT. Cela dit, le titre est resté
bien orienté tout au long de la semaine grâce notamment à une forte pression
de la demande. En effet, BATAM
a tenu la tête du palmarès des plus fortes hausses avec un rebond de 24,68% à
2,880 DT, et ce, pour 50.912 titres qui ont changé de mains.



Sur le front sectoriel, le bancaire qui a connu un début de semaine à peu près
stable, n’a pas pu échapper à un effritement quasi-général de ses lignes.
En effet, la balance des variations sectorielles a affiché en fin de semaine 7
valeurs à la baisse contre la seule progression enregistrée par l’UBCI
(+2,16% à 17,500 DT : 5.823 titres) qui demeure la lanterne rouge du secteur
avec une contre-performance de 27,05% depuis le début de l’année. Parmi les
titres les plus dynamiques, AMEN
BANK
(-1,01% à 19,600 DT), BNA
(-2,54% à 11,500 DT) et BT
(inchangée à 50 DT) ont connu, respectivement, la rotation de 40.631, 27,547
et 17,231 titres. Dans le même registre, BS
a glissé de 3% en fin de semaine passant ainsi sous la barre symbolique des 9
DT, sachant que le titre brise ainsi son plus bas niveau depuis le début du
mois de novembre 2001.



A la quatrième ligne du palmarès des plus fortes hausses hebdomadaires, SOTUMAG
(915 titres) a marqué un rebond de 5,26% pour retrouver le niveau des 10 DT
dans des échanges qui restent toutefois très réduits. En effet, les niveaux
pluviométriques enregistrés ces dernières semaines laissent ambitionner une
bonne campagne agricole hivernale au niveau des fruits et légumes ce qui
pourrait profiter à la SOTUMAG
qui représente désormais un maillon fort dans la chaîne de distribution de la
production agricole du moins sur le grand Tunis. En parallèle, et sur le plan
conjoncturel national, ces dernières pluies favorisent la réalisation des
projections du schéma de développement pour l’année 2003 qui se base en
grande partie sur une évolution de 12% de la valeur ajoutée du secteur
agricole.