Semaine au 08 octobre 2004.

Le fait marquant de la semaine a été la énième
flambée des cours du pétrole qui a enregistré en milieu
de la semaine sur le marché New-yorkais un plus haut historique au-dessus
de la barre des 52$US. Focalisant sur cette information, le marché
a été plutôt pessimiste poussant le cours du transporteur
aérien national - TUNISAIR
- dans un mouvement en dents de scie plutôt baissier qui s'est soldé
par une glissade de 5,74% à 10,840 DT. Selon les données disponibles
la hausse de près de 50% du Jet fuel depuis le début de l'année
devrait engendrer un accroissement moyen de 40% sur la « facture carburant
» de TUNISAIR,
soit près de 50MDT. Néanmoins, les dernières réalisations
annoncées la semaine dernière par TUNISAIR
qui laissent prévoir un accroissement annuel de 24% de son trafic et
une amélioration de 2% du coefficient de remplissage, devraient couvrir
la surcharge provenant de la « facture carburant » ainsi que l'accroissement
des autres postes de charges liés à l'exploitation. En définitif,
malgré la hausse importante du Jet fuel, TUNISAIR
devrait vraisemblablement voir son résultat d'exploitation revenir
dans le vert et viser du coup, comme cela était avancé, un retour
à l'équilibre de son résultat net.

Côté cours, le marché qui s'est orienté petit
à petit à l'offre vers la fin de la semaine, a connu tout de
même un certain équilibre précaire qui s'est manifesté
par une faible amplitude des variations. Ceci dit, l'indice de capitalisation
- TUNINDEX - est revenu vendredi en deçà de sa résistance
intermédiaire à 1320 points. D'ailleurs, l'indice phare de la
Bourse de Tunis a clôturé la semaine en légère
baisse de 0,26% à 1316,81 points pour un volume d'échanges sur
le marché central de près de 5,6MDT. Il est à noter que
trois transactions de bloc ont été réalisées sur
la ligne ASTREE
portant sur 186.321 titres au prix de 23 DT l'action. Ceci dit, ASTREE
a connu au total la rotation de 220.277 titres, soit plus de 11% de capital.

Dans le bancaire, la tendance a été plutôt mitigée
avec 4 valeurs à la hausse contre 4 à la baisse. Ceci dit, ATB
s'est distinguée cette semaine pour avoir aligné cinq progressions
consécutives, soit un rebond hebdomadaire de 8,26% au-dessus de la
barre des 15 DT. Ainsi, le titre a retrouvé son plus haut niveau depuis
la mi-octobre 2000. Au niveau des échanges, c'est plutôt BIAT
(-0,54% à 18,500 DT : 55.581 titres) qui s'est distinguée par
la rotation de plus de 55 mille titres, soit un volume généré
de plus de 1MDT. Il est à noter que la BIAT
envisage, selon sa dernière « lettre à l'actionnaire »
l'augmentation de son capital sociale en numéraire pour un montant
de 20MDT. Dans le même registre, UIB
qui compte porter son capital social de 70MDT à 106MDT, suite à
la décision de sa dernière AGE, a connu une dynamique notable
assez régulière. D'ailleurs, UIB
a accosté en fin de semaine juste au-dessus de la barre des 12 DT à
11,940 DT, soit une légère progression hebdomadaire de 1,19%
pour 21.447 titres qui ont changé de mains.

Par ailleurs, SOTRAPIL
qui a été dominée en fin de semaine par une série
d'opérations de prises de bénéfices, a terminé
vendredi inchangée à 15 DT et ce, après avoir touché
un plus haut à 15,190 DT. Il est à noter que la ligne SOTRAPIL
a connu la rotation de 70.289 titres, soit un volume d'échanges de
plus de 0,5MDT. Toujours sur le front des petites et moyennes capitalisations,
ELECTROSTAR
s'est placée à la tête du palmarès des plus fortes
hausses avec un rebond hebdomadaire de 8,43% à 7,590 DT. Concernant
les valeurs classiques, c'est plutôt une tendance légèrement
baissière qui a dominé ces lignes. SOTETEL
qui a catalysé le marché en milieu de la semaine dernière,
a peiné cette semaine à garder sa maque au niveau de la barre
des 38 DT. En effet, SOTETEL
(2.550 titres) a aligné cinq légères glissades pour clôturer
à 38,200 DT, soit une baisse hebdomadaire de 1,75%.