Semaine au 06 janvier 2006.

Bien que le niveau d’échanges soit resté au creux de la vague, le marché a pu
signer sa performance 2005, et ce en clôturant cette semaine inaugurale dans le
vert grâce notamment à un optimisme relativement timide sur quelques-unes des
valeurs classiques du marché ainsi que des petites et moyennes capitalisations
entourées par le peu d’informations qui a été publié cette semaine. Ceci étant,
l’indice phare de la Bourse de Tunis – TUNINDEX – a profité de cette physionomie
pour culminer vendredi à un nouveau plus haut historique à 1632,21 points, soit
une progression hebdomadaire de 1,06%. Par ailleurs, le volume d’affaires sur le
marché central n’a totalisé que près de 3,4MDT pour moins 195 mille titres qui
ont changé de mains. Notons que quelques lignes du bancaire ont connu en fin de
semaine des transactions de blocs pour un volume global de plus de 4MDT.




SOTRAPIL qui est parvenue sur la dernière ligne droite de l’année boursière
2005 à échapper à une offre assez pesante grâce notamment à la publication de
ses réalisations annuelles 2005, a encore affermi son effort de communication
par l’annonce en ce début d’année par l’annonce d’une proposition d’une
augmentation de capital dans le cadre de l’opération d’autofinancement du projet
majeur du pipeline multiproduits « Skhira le Sahel ». Ainsi,

SOTRAPIL a gagné 4,02% à 29,980 DT pour un niveau d’échanges relativement
fourni de 26.874 titres traités. Rappelons que lors de sa dernière AGO, la
société a donné un chiffre provisoire du coût du projet sus mentionné de 80MDT.
En plus, ladite AGO a donné l’autorisation au conseil d’administration de la
société pour le lancement dans emprunt obligataire dans le cadre du financement
du projet en question. En attendant, une actualisation de l’impact qu’aurait ce
projet sur le top line de la société, ainsi que les éventuels effets de la
nouvelle raffinerie de brut à Skhira sur l’activité de la

SOTRAPIL, le titre continue de bénéficier d’anticipations positives à moyen
et long terme.



Par ailleurs, le bancaire qui a fortement contribué en 2005 à la performance
globale du marché, est resté cette semaine sur des mouvements plutôt d’ordre
technique et ce, comme en témoigne les transactions de blocs concluant la
semaine globalement dans le vert. Parmi les plus fortes hausses du secteur,

STB s’est adjugée 9,80% à 5,490 DT pour plus de 45 mille titres qui ont
changé de mains et ce, outre une transaction de bloc de 636.994 titres au prix
unitaire de 5 DT. Cette opération qui représente près de 2,6% du capital de la
première banque de la Place en terme de concours clients, explique en partie le
mouvement technique ascendant sur le titre sur ces deux dernières semaines. Ceci
étant, la

STB demeure entouré par l’action de restructuration de son portefeuille
participations engagé à la mi-2005 et qui devrait aboutir à l’amélioration de la
qualité des placements de la banque en terme stratégique mais aussi en terme de
rendement. Par ailleurs,

BIAT (+1,21% à 33,400 DT : 4.274 titres) a terminé aussi la semaine sur deux
transactions de blocs de 17.980 et 12.304 titres au prix unitaire de 32,960 DT.



Dans le leasing, alors que

TUNISIE LEASING (+2,98% à 19,360 DT : 3.632 titres) a bénéficie de l’annonce
de l’adoption d’un nouveau système décisionnel afin d’assurer l’analyse du
risque crédit, le Conseil d’Administration de la société Arab Tunisian Lease –

ATL – a nommé M. Slimène Betteïeb, ancien PDG de la BS avant sa
privatisation, en tant que Président Directeur Général. M. Slimène Betteïeb est
venu en replacement de M. Salah Jebali. Côté cours, le titre a clôturé la
semaine en très légère baisse symbolique de -0,05% à 18,990 DT pour 810 titres
échangés.



Sur le front des valeurs classiques qui n’ont pas spécialement brillé en 2005,

SFBT (+1,23% à 41 DT : 6.715 titres), semble bien débuter l’année en cours.
En effet, le titre a cassé vers le haut la barre des 41 DT pour des échanges
relativement plus fournis que ces derniers mois. Rappelons que les états
financiers 2005 de la SFBT subiront le reclassement de l’activité lait pour le
compte d’une société filiale du groupe et qu’il faudrait par conséquent prendre
en compte le retraitement des réalisations annuelles 2004 au niveau du chiffres
d’affaires mais aussi au niveau des charges d’exploitation qui se retrouveront
corrélativement diminuées des charges afférentes à l’activité sus indiquée.