Semaine au 06 février 2004.

Numéro : 
216

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
STIL 15,68 3,910 LSTR -4,84 4,330 BT 16.701 868 986
SITEX 5,97 8,880 STS -2,79 15,000 TUNISAIR 19.370 173 272
ALKIMIA 4,22 32,600 TUNINVEST -2,70 7,580 SOTETEL 2.995 132 666
UIB 4,00 11,400 SOTRAPIL -2,41 14,200 SIPHAT 14.047 114 305

La
morosité qui s’est installée dès le début de la semaine, comme en témoigne
le volume d’échanges anémique enregistré pendant la séance de mardi
(0,2MDT), a plutôt freiné l’intégration du flux des résultats provisoires
jusque-là publiés. En effet, le marché n’a pu totaliser qu’un volume
hebdomadaire d’échanges de 1,9MDT au terme d’une semaine qui n’a compté
que 4 jours ouvrables, soit une moyenne quotidienne de 0,48MDT. Il est à noter
que BH
(inchangée à 8,500 DT : 10.712 titres) a connu une transaction de bloc de 269
mille titres au prix de 8,500 DT l’action. Par ailleurs, l’indice de
capitalisation – TUNINDEX – a évolué au rythme d’une série de
mouvements techniques dans les deux sens à savoir à la hausse – en retour
sur repli – ou encore des légères corrections à la recherche de consensus
historiques préétablis sur ces derniers mois. Ceci dit, le TUNINDEX a terminé,
dans le vert, à 1271,02 points, soit une progression de 0,98%, dans le sillage
du bancaire et quelques-unes de ses valeurs classiques.



Le bancaire, qui a terminé la semaine globalement dans le vert, a connu la
publication des états financiers de trois banques à savoir ceux de la BIAT,
la BS
et l’UBCI.
Ceci dit, alors que les deux premières ont connu plutôt une certaine stabilité
au niveau de leurs résultats respectifs, le résultat net provisoire arrêtés
au 31/12/2003 de l’UBCI
a affiché une forte progression de 56,34% à 11,107MDT contre un résultat 2002
de 7,121MDT. Ceci dit, le produit net bancaire de l’UBCI
est resté quasi-stable au niveau des 63,146MDT contre un PNB02 de 64,655MDT. En
effet, c’est plutôt le retour à la normale de l’effort de provisionnement
qui a redonné ses couleurs au résultat de l’exercice clos au 31/12/2003.
D’ailleurs, les dotations aux provisions sur créances sont passées de
20,164MDT au 31/12/2002 à 9,847MDT au 31/12/2003. Côté cours, UBCI
(511 titres) s’est contentée d’un seul rebond de 2,99% pour terminer
vendredi à 26,880 DT, soit son plus haut niveau depuis la mi-septembre 2003, et
ce pour des quantités échangées assez réduites. Revenant sur les deux premières
publications, BIAT
(inchangée à 17,800 DT : 2.072 titres) a annoncé samedi dernier un résultat
net provisoire au 31/12/2003 en stagnation au niveau des 22,223MDT (-0,87%) ;
alors que BS
(+0,83% à 9,720 DT : 2.130 titres) a publié aussi un résultat 2003 de
10,717MDT, soit une très légère progression de 2,06%. Ceci dit, le produit
net bancaire des deux banques est resté presque inchangé par rapport à ses
niveaux de 2002 ; alors que les marges d’intermédiations ont connu
relativement une progression positive. Par ailleurs, l’année 2003 semble être
une année de retour à la normale après un exercice 2002 marqué par un fort
effort de provisionnement rappelons-le édicté par les autorités de tutelle.



Toujours dans le bancaire, l’UIB
qui n’a pas encore publié ses états financiers provisoires, a tenu la tête
du palmarès des plus fortes hausses sectorielles avec un léger rebond de 4% à
11,440 DT et ce, pour 3.637 titres qui ont changé de mains. Il est à noter
que, dans une interview au magazine « L’économiste Maghrébin », Philippe
Amestoy – DG de l’UIB
– a annoncé que «..la perte encaissée au niveau du PNB de la banque va être,
sans l’ombre d’un doute, supérieure à celle de la profession bancaire.. »
et ce pour l’exercice 2003. Cette baisse attendue au niveau du PNB a été
expliquée par une politique commerciale vigilante et rigoureuse en matière de
réduction de risque. Cela dit, l’année 2003 a été pour l’UIB
celle du changement. En ce sens, l’UIB
s’est lancée dans une dynamique qui vise à hisser la banque aux premiers
rangs du secteur en suivant une stratégie s’articulant sur trois axes à
savoir (1) une relance commerciale, privilégiant les marchés sur lesquels l’UIB
pense avoir la plus forte valeur ajoutée, (2) la réduction progressive de son
exposition au risque et (3) et la consolidation des fondations de la banque,
avec comme projet majeur un nouveau système d’information qui sera totalement
opérationnel d’ici 18 mois.



Parmi les titres les plus échangés, SIPHAT
a marqué un turnover de 14.047 titres. En effet, cette dynamique a permis, en
partie, au titre de limiter ses pertes hebdomadaires à 0,24% à 8,370 DT et ce,
relativement à la forte baisse de son résultat net provisoire au 31/12/2003.
D’ailleurs, les états financiers provisoires arrêtés au 31/12/2003 de la SIPHAT
affichent un net repli de 46% du résultat net à 1.015.183 DT contre un résultat
de 1.886.914 DT une année auparavant. Ceci dit, le chiffre d’affaires de la
société est passé de 30.478.362 au 31/12/2002 à 31.303.762 DT au 31/12/2003.
Il est à noter également que le chiffre d’affaires export a marqué
relativement une progression notable pour se situer à 298.728 DT au 31/12/2003
contre 2.637 DT en 2002. Par ailleurs, le résultat d’exploitation a connu, à
l’image du résultat net, une baisse de 40% à 1.383.248 DT tiré vers le bas
par des charges d’exploitation en accroissement de 6% à 30.324.336 DT.



Dans le même registre des contre-performances, ELECTROSTAR
a publié un résultat net provisoire en forte baisse de 67% à 0,441MDT contre
un résultat 2002 de 1,323MDT. Cette contre-performance est due en partie à la
baisse du chiffre d’affaires de la société qui a enregistré un repli de 25%
à 31,804MDT et ce, malgré le fait que les charges d’exploitations aient
connu une baisse conséquente de 22% à 29,094MDT. Côté cours, le titre a subi
une correction de 4,84% à 4,330 DT pour 609 titres seulement qui ont changé de
mains.



Par ailleurs, SOTRAPIL
(3.261 titres) qui a publié un résultat net provisoire de 2,884MDT, soit une
baisse de 10,39% par rapport à 2002, a subi corrélativement une légère
correction de 2,41% à 14,200 DT. Cette baisse du résultat est due en partie à
un repli au niveau du chiffre d’affaires qui est passé de 6.189.009 DT au
31/12/2002 à 5.846.695 DT au 31/12/2002. Ceci dit, selon les notes aux états
financiers de la société, une baisse des quantités transportées par pipeline
(avril, et dernier trimestre 2003) est à l’origine de ladite baisse du
chiffre d’affaires de 5,53% par rapport à 2002. En effet, il s’agit de la
conséquence de la programmation du trafic par pipeline qui se fait selon les
besoins de consommation des distributeurs et des disponibilités des produits à
Bizerte. D’un autre côté, l’avancement réalisé sur l’investissement du
projet JET et l’octroi final des autorisations officielles de rigueur, pour
l’achèvement et l’entrée rapide en exploitation de ce pipeline constituent
une authentique preuve de la volonté de réalisation des projets, annoncée
lors de l’introduction en bourse. Cet engagement de la SOTRAPIL
dans des projets pouvant assurer le développement de l’activité de la société
sur les prochaines années, explique en partie aussi l’augmentation des
charges d’exploitation de 8,43% à 2,558MDT alourdies principalement par des
dotations aux amortissements et aux provisions de 1,245MDT (+27,94% par rapport
à 2002).