Semaine au 05 septembre 2003.

Outre
la tendance baissière quasi-générale, le fait marquant de la semaine a été
la morosité historique avec laquelle le marché a débuté la semaine. En
effet, avec moins de 90md enregistrés lundi, on aurait aimé croire à une
panne des systèmes. Pour le reste de la semaine, c’est le bancaire qui a pris
le marché en charge avec un bilan toutefois assez mitigé. Cela dit, le volume
des échanges sur le marché central n’a pu totaliser que 2,3MDT restant ainsi
au même niveau de la semaine dernière. En parallèle, l’indice de
capitalisation – TUNINDEX – qui a terminé vendredi en dessous de sa résistance
intermédiaire des 1220 points, a perdu symboliquement 0,22% à 1218,10 points.
Il est à noter que l’indice phare du marché a terminé la période estivale
avec un rendement de 5,03% sur la période et reste au terme de cette semaine
avec un rendement de près de 9% depuis le début de l’année. Néanmoins, le
marché a connu une baisse de rythme par rapport à l’année dernière avec près
de 20% de volume d’échanges en moins au terme des 8 premiers mois.



Le bancaire qui a soutenu l’activité pendant les deux derniers mois, est
revenu prêter main forte au marché alors que les intervenants manquaient
d’inspiration. D’ailleurs, le bancaire s’est accaparé plus de 30% du
volume des échanges hebdomadaires malgré les quantités records traitées,
jeudi, sur la ligne SIAME.
Parmi les titres les plus dynamiques qui ont terminé la semaine dans le vert, UBCI
a clôturé vendredi au-dessus de la barre des 22 DT au niveau des 22,260 DT,
soit une progression de 1,64% pour 7.564 titres qui ont changé de mains. En
parallèle, BH
(+1,27% à 8 DT) a retrouvé la barre symbolique des 8 DT pour près de 12 mille
titres traités tout au long de la semaine. De même avec un turnover de plus de
8 mille titres, BIAT
(+0,17% à 17,750 DT) a clôturé la semaine dans le vert.



Côté publications, les états financiers de la CIL
n’ont fait que confirmer les difficultés qu’a connues le secteur depuis
l’année dernière. En effet, le résultat des activités ordinaires avant impôt
de la compagnie a affiché une chute de plus de 85% à 0,265MDT contre un résultat
1S02 de 1.804.311 DT. En parallèle, les revenus bruts de leasing de la
compagnie sont restés quasi-stables au niveau des 34.915.292 DT, soit une très
légère baisse de 1,30% par rapport aux revenus bruts de leasing au 30/06/2002.
Ceci dit, l’accroissement des charges financières nettes qui sont passées de
4,672MDT au 30/06/2002 à 5,120MDT au 30/06/2003, ainsi que les dotations nettes
aux provisions et résultat des créances radiées (+32,05% à 1,632MDT au
30/06/2003), ont été les principales causes de la contre-performance enregistrée.
Côté cours, le titre a accusé une chute de 11,35% à 11,090 DT, soit son plus
bas niveau historique. En parallèle, bon nombre d’analystes financiers jugent
qu’au vu des résultats intermédiaires du secteur et même en prenant en
compte un redressement de la situation lors du deuxième semestre 2003, le
leasing devrait terminer l’exercice en cours avec un volume d’activité en
baisse.



Après STEQ
(+2,73% à 4,900 DT : 2.337 titres), SIAME
(-0,40% à 19,700 DT : 39.644 titres) a publié au début de la semaine un avis
aux actionnaires et au public relatif à ses états financiers intermédiaires.
Outre le contenu informationnel de cet avis qui a mis en exergue la capacité de
la société à générer du CA à l'export alors que la conjoncture locale n'était
pas assez propice, le marché devait rétribuer cet effort de communication. La
réaction du marché ne s’est pas fait trop attendre puisque SIAME
a connu, jeudi, la rotation de près de 38 mille titres en passant du même coup
la barre des 20DT. Ceci dit, le titre a terminé vendredi sur quelques opérations
individuelles de prise de bénéfices.



Pour le reste, TUNISAIR
(-0,78% à 6,400 DT : 7.481 titres) qui a lancé un Appel d'Offres International
pour la concession de l'activité vente de produits détaxés à bord de ses
avions opérant des vols internationaux aux ports tunisiens, a conclu un
protocole de coopération avec la Royal Air Maroc (RAM) visant au développement
du trafic aérien entre les deux pays et vers d'autres destinations. En vertu de
ce protocole, les deux compagnies ont décidé d'étendre un accord de code
share existant sur Tunis et Casablanca et qui doit désormais englober les
lignes outre-atlantiques pour la RAM et celles du Moyen-Orient pour TUNISAIR.