Semaine au 03 janvier 2003.

Numéro : 
159

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
STAR 12,18 8,660 STEQ -7,69 5,160 LSTR 631.888 3 835 595
AMS 9,22 4,500 P.Beach
ADP
-5,72 5,110 SFBT 68.327 2 733 304
LSTR 6,78 6,300 BATAM -5,38 2,460 SIAME 94.758 2 414 430
SOTRAPIL 6,10 12,690 STB -4,27 8,520 SOMOCER 30.044 555 814

Cette
semaine a connu une transition globalement plate entre l’année 2002 qui est
restée sur un bilan négatif et le début de l’année 2003 sur fond
d’incertitude quant à l’évolution future du marché cette année. En
parallèle, l’indice de capitalisation – TUNINDEX – a retracé cette
semaine une évolution graphique symétrique marquée en début de la semaine
par l’effet fin d’année, avant qu’une légère baisse sur fond d’effet
janvier assez terne ne vienne annuler les quelques points de couleurs cumulés.
Ainsi, le TUNINDEX a terminé vendredi au niveau des 1112,02 points, soit une très
légère baisse de 0,08%. En outre, il est à noter que le TUNINDEX a terminé
l’année 2002 sur une contre-performance presque égale à celle de l’année
2001, soit une glissade de 11,66% à 1119,15 points. Par ailleurs, le volume des
échanges s’est élevé à 10,7MD dont 95% ont été enregistrés pendant les
deux dernières séances de l’année 2002 ; pour dire que l’année 2003 a
bien commencé dans l’incertitude.



Parmi les titres qui ont marqué la fin de l’année 2002 par leur dynamisme
notable, ELECTROSTAR
(+6,78% à 6,300 DT) et SIAME
(-0,08% à 25,460 DT) ont connu, respectivement, la rotation de 631.888 et
94.758 titres principalement sur les deux premières séances. En effet, ELECTROSTAR
qui a été animée pendant le quatrième trimestre 2002 par une éventuelle
entrée du géant Sud Coréen « LG » dans le capital de la société – une
information qui demeure à nos jours en attente d’une confirmation –, a bénéficié
d’un retour du marché en ce début d’année sur les petites et moyennes
capitalisations. En effet, après avoir passé au-dessus de la barre symbolique
des 6 DT, le titre a pu affermir sa position au niveau des 6,300 DT pour
s’inscrire parmi les plus fortes hausses de la semaine. Il est à noter également
qu’ELECTROSTAR
a terminé l’année 2002 sur une contre-performance de près de 41%. TUNISIE
LEASING
qui a touché un plus bas à 16,600 DT suite à la réalisation de
la deuxième tranche de son augmentation de capital, a pu revenir sur la même
vague à son niveau théorique « ex-coupon » dans des quantités échangées
qui restent toutefois très réduites. Dans le même registre, SOTRAPIL
a rebondi de 6,10% à 12,690 DT, alors que le titre cumule une
contre-performance de 15,23% sur l’année 2002.



Côté actualité, le Crédit Industriel et Commercial – C.I.C – a annoncé
en début de la semaine qu’il a franchi à la hausse le seuil des 10% dans le
capital de la Banque
de Tunisie
, et ce, après avoir acquis 419.995 titres détenus initialement
par sa filiale, la Banque Transatlantique. Il est à noter que le déclarant a
annoncé qu’il vise porter dans les douze prochains mois sa participation dans
le capital de la BT
au voisinage des 20%. Côté cours, BT
a terminé vendredi sur une légère baisse de 0,97% à 51 DT. Toujours dans le
bancaire, STB
a chuté de 4,27% à 8,520 DT, soit son plus bas niveau depuis des mois ; alors
qu’UIB
(28.630 titres) a lâché en fin de la semaine la barre des 14 DT pour terminer
à 13,900 DT (-0,71%). Sur un autre plan, la dernière introduite – SOMOCER
– semble être insensible aux effets techniques du marché puisque le titre a
pu clôturer sa troisième semaine consécutive de cotation autour d’un
consensus au niveau des 18,500 DT.



Par ailleurs, bien que l’année 2003 marquera éventuellement, et ce, selon
plusieurs analystes étrangers, la fin de la décrue des valorisations des marchés
boursiers internationaux, l’horizon économique qui demeure toujours sur un
fond d’incertitude qui a amplifié depuis des mois l’aversion des petits
porteurs vis-à-vis des placements en valeurs mobilières, retardera
vraisemblablement le vrai signal de reprise au deuxième semestre 2003. Cela
dit, bon nombre d’analystes ne veulent plus se prononcer sur ce sujet qui
reste très aléatoire, mais ils estiment tous que les marchés boursiers ont
touché des plus bas qu’il serait difficile de casser à la baisse.