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Sur la place de Tunis, la monnaie unique s’est traitée à 3.3150 tandis que le billet vert s’est échangé à 3.1250 et ce, respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.0650 avec un plus haut intraday de 1.0653 et un plus bas intraday de 1.0577.*

Dans le cadre du projet national Business Agenda, basé sur un sondage réalisé auprès de 540 chefs d’entreprises, de 16 gouvernorat et de différents secteurs d’activités, un rapport a été élaboré par l’IACE, l’UTAP et l’UTICA sur les priorités économiques de la Tunisie.

Ainsi, il en ressort du rapport que la priorité absolue du gouvernement d’union nationale est la réforme du système fiscale et de son administration, ainsi que la facilitation des procédures de recrutement et de licenciement et le code d’investissement.

Selon un rapport sur la dette publique publié par le ministère des Finances, l’encours des prêts accordés par l’Etat aux entreprises publiques a connu une hausse régulière depuis 2016, passant de 1,745 milliard de dinars en 2016, 1,900 milliard de dinars en 2017 et 2,034 milliards de dinars en 2018.

Les arriérés des entreprises publiques ont subi une légère baisse de 2% pour atteindre 800 millions de dinars (MDT), au cours des 8 premiers mois de l’année 2019. Ceci est dû essentiellement à la consolidation des prêts accordés à l’ONAS, la SNCFT et TUNISAIR.

Le député d’Ennahdha, ancien ministre des Finances et membre de la commission des Finances à l’ARP, Slim Besbes a pointé du doigt, les principaux problèmes à l’origine de la détérioration de la situation économique du pays. Il a estimé qu’il est impératif de faire face aux défaillances notées au niveau des grands équilibres financiers. Cela se traduit par une remise en place du secteur privé en lui accordant l’importance requise dans la dynamique des investissements.