Accusée de ne pas avoir suffisamment protégé les données personnelles de chauffeurs de taxi européens lors du transfert de ces données vers les États-Unis, UBER s'est vue infliger une amende de 290 millions d'euros, après une action intentée par l'autorité néerlandaise de protection des données personnelles (AP).
L'affaire a débuté après que 170 chauffeurs aient déposé une plainte contre l'entreprise américaine, suite à quoi l'AP a lancé une enquête en collaboration avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
En réponse, Uber a publié un communiqué dans lequel elle conteste cette décision et l'interprétation de l'AP concernant les règlements régissant les transferts de données vers les États-Unis de 2020 à 2023, une période pendant laquelle les institutions européennes et américaines étaient en désaccord.
Il s'agit de la deuxième amende prononcée contre Uber cette année, en janvier l'entreprise avait été condamnée à 10 millions d'euros pour manque de transparence sur le traitement des données de ses chauffeurs européens. L'autorité néerlandaise pour la protection des données avait alors expliqué qu'Uber n'avait pas été claire « sur la durée pendant laquelle elle a conservé les données des chauffeurs européens et vers quels pays hors d'Europe elles ont été transmises.
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