Le gazoduc trans-saharien (TSGP), qui doit relier le
Nigeria à l'Algérie, entrera en service en 2015, a indiqué le ministre algérien
de l'Energie et des Mines Chakib Khelil, cité lundi par la presse algérienne.
Ce gazoduc, combiné au parachèvement de la route
trans-saharienne Alger-Lagos et à la pose d'une ligne en fibre optique reliant
les deux pays, fournira du gaz à l'Europe à partir de 2015, à un moment où ce
continent ressent la forte nécessité de diversifier et de sécuriser ses
approvisionnements énergétiques.
Long de plus de 4 100 km, le TSGP, qui coûterait quelque 10
milliards de dollars, aura une capacité de 20 à 30 milliards de m3 destinés
essentiellement à l'Europe.
Actuellement, l'Algérie, important producteur de gaz
naturel dans le monde, exporte ses produits vers l'Europe, à travers les
gazoducs Algérie-Tunisie-Italie et Algérie-Maroc-Espagne. L'installation du
TSGP permettra à des pays sub-sahariens d’exporter leurs produits vers l'Europe,
en passant par l'Algérie.