Le gouvernement égyptien a finalement approuvé le très attendu nouveau code d'investissements, qui réduira l'impact de la bureaucratie étouffante du pays en simplifiant les procédures légales, et rendra le climat des affaires moins vulnérable aux changements au niveau de la scène politique.
Le gouvernement égyptien cherche ainsi à raviver l'intérêt des investisseurs étrangers avant la tenue de la conférence sur l'investissement, à Sharm el-Sheikh dans les jours à venir. L'Egypte espère attirer 12 milliards de dollars d'investissements domestiques et étrangers.
Le premier ministre égyptien, Ibrahim Mehleb a indiqué que le nouveau code d'investissement, en attente de ratification par le président Sissi, a fait l'objet de concertations poussées avec des investisseurs, des industriels et des conseillers juridiques, ainsi que des membres de la société civile égyptienne.
Le ministre de l'investissement, Ashraf Salman, avait indiqué à l'agence Reuters au mois de janvier 2015, que les investisseurs devaient parcourir pas moins de 78 agences gouvernementales sous l'ancien code, avant de démarrer leurs projets, un processus qui pouvait durer jusqu'à 5 ans.
L'Egypte a enregistré des taux annuels de croissance autour de 2% sur les trois dernières années, le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit un taux de 3,8% en 2014 et de 5% en 2015.
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