Emploi : Organisation de trois grands événements en marge des journées nationales de l’Emploi (IACE)

En partenariat avec Oxfam en Tunisie et dans le cadre du programme de partenariat Dano-Arabe (DAPP), l’IACE organise la troisième édition des Journées Nationales de l’Emploi du 23 au 27 septembre 2019. Cette initiative vise à promouvoir l’emploi et à lutter contre le chômage en facilitant la procédure de recherche d’emploi pour les jeunes et les compétences pour les entreprises et permettre à l'ensemble de la population, un accès facile à des opportunités économiques. 

Trois grands événements seront organisés en marge des journées nationales de l’Emploi : 
• Le 23 septembre 2019 : « Rapport National de l’Emploi »
En collaboration avec le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MFPE), l’IACE publie la quatrième édition du Rapport National de l’Emploi, une étude sur le marché de l’offre et de la demande de travail en Tunisie. Cette étude permet d’estimer d’une part le nombre de recrutements potentiels, le nombre de postes occupés ainsi que le nombre de postes susceptibles d'être détruits. D’autre part, ce rapport analyse la situation actuelle des diplômés en Tunisie, tout en relevant les différentes difficultés rencontrées lors de la recherche de l'emploi.

• Du 24 au 26 septembre 2019 : « Salon de l’Emploi » 
Le salon de l’Emploi sera un point de contact entre les demandeurs et offreurs d’emplois en vue de créer un lien aux participants avec le monde de l’entreprise.

• Le 27 septembre 2019 : « Forum de l’Emploi »
Il sera une occasion pour discuter de l’exclusion sociale comme une barrière à l’entrée au marché du travail. Cette problématique sera traitée par des chefs d’entreprises et tous les acteurs travaillant sur ce sujet durant une demi-journée et sous forme de panel de discussion.
En effet, les classes sociales modestes et moyennes sont touchées de plein fouet par les inégalités d’accès au marché du travail suite à la détérioration de la qualité de l’éducation fournie à cette catégorie de société. Ce défaut d’égalité pourrait être engendré par un système d’enseignement supérieur marqué par un dualisme entre des filières élitistes et des filières de masse.
L’exclusion des jeunes issus de différentes classes sociales face aux opportunités qu’offrent le marché a un coût économique et social. D’une part, elle crée chez les jeunes un sentiment de désespoir et de désengagement vis-à-vis de la société et du pays et aggrave les fissures au niveau de la cohésion sociale. D’autre part, les entreprises voient leurs possibilités d’accéder à un vivier de talents se restreindre ce qui affecte considérablement leur capacité à innover et évoluer dans un environnement international très compétitif.  

(Communiqué)