Wided Bouchamaoui, présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, a indiqué, que l’événement de Tunisia2020 est une réelle pointe d’espoir et de positivisme pour la Tunisie à condition que nous mettions en place toutes les mesures nécessaires pour les concrétiser.
S’agissant de l’évaluation du rendu de la Conférence internationale sur l’investissement, Mme Bouchamaoui a expliqué mercredi 30 novembre 2016, sur les ondes de radio Express FM, que cette tâche incombe plutôt à l’Etat qui devra par la suite présenter à tous les Tunisiens les chiffres exacts qui concernent les engagements et les crédits.
La présidente de l’UTICA a par ailleurs indiqué qu’il ne faut pas se tromper sur la configuration du tissu économique en Tunisie, car nous avons 661.428 micro-entreprises, et 15593 petites entreprises, 2610 moyennes entreprises, et 808 grandes entreprises. Ce qui doit être déduit de ces chiffres, fournis par une étude de l’IACE, c’est que le tissu économique national ne regorge pas de fonds très importants.
Wided Bouchamaoui a précisé que le secteur privé existe bel et bien sur la mappe de l’investissement, c’est d’ailleurs à ce titre, que des projets vont être financés dans 14 régions par les investisseurs du secteur privé à l’issue de la réunion de Carthage. Mme Bouchamaoui a appelé les autorités à fournir le climat d’affaires nécessaire pour pouvoir réaliser des investissements. Aussi, la présidente de la Centrale patronale a-t-elle déclaré qu’au sein du siège un véritable défilé de délégations officielles venues à l’occasion de Tunisia2020, a été observé. Faisant partie du secteur privé, ces délégations n’ont pas manqué de faire remarquer que le seul obstacle qu’ils rencontrent en Tunisie pour l’investissement est la bureaucratie, en précisant qu’ils ont besoin d’avoir un seul vis-à-vis pour la mise en place de leurs investissements et éviter les longues procédures, avec plus d’une partie.
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