Le Conseiller économique du chef du gouvernement, Taoufik Rajhi a indiqué sur les ondes de radio Express FM, que la visite effectuée par la délégation du FMI en Tunisie depuis hier, concerne le suivi quant à l’avancement du programme de réformes. Il a souligné à ce titre qu’il a été ajouté 5 réformes en plus des 17 existantes tandis que d’autres ont été révisées. En ce qui regarde le départ de 25.000 fonctionnaires et le gel de l’augmentation de la masse salariale jusqu’à 2020, Taoufik Rajhi a expliqué que le gouvernement a indiqué dans le projet de loi de Finances 2018 qu’il n’y aura aucun recrutement dans la fonction publique.
Par ailleurs et s’agissant de la privatisation d’entreprises publiques, le Conseiller économique a nié l’intention de céder d’aucune de celles-ci dans le programme du gouvernement Chahed. Par ailleurs, il a expliqué que la correspondance signée par Youssef Chahed et le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et envoyée au FMI n’a pas de caractère confidentiel. Il s’agit d’une correspondance à l’adresse de Christine Lagarde pour obtenir la deuxième tranche du prêt. Ladite lettre ne comportait aucune allusion à la privatisation d’entreprises publiques mais plutôt un programme de réforme de la gestion de ces dernières. Taoufik Rajhi a souligné que les 4 entreprises dont il est question telles que Tunisair ou la STEG ont signé des accords afin d’améliorer leur gouvernance.
En outre, le Conseiller économique a indiqué que la Tunisie souffre d’un niveau élevé de dépenses face à une baisse des recettes ajoutant que l’orientation du gouvernement est de baisser le taux d’endettement. Il a ajouté qu’il y a une tendance à augmenter les taux d’imposition de 18 à 20%.