Selon un rapport intitulé «Tunisie, un programme de réformes à l’appui de la compétitivité et de la croissance inclusive» et élaboré par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), le modèle de croissance suivi par la Tunisie a tendance à exclure les personnes les plus dynamiques et les mieux formées. Aussi, ledit rapport fait ressortir que ce même modèle a échoué à aider un certain nombre des groupes considérés les plus vulnérables dans les régions intérieures en vue de rattraper le retard de niveau de vie qu’ils accusent en comparaison au reste de la population.
D’après l’OCDE, certains facteurs justifient cette situation, il s’agit notamment des contradictions entre les politiques sociales ambitieuses de surcroît dans l’éducation ainsi qu’une incapacité à faire usage de manière productive les travailleurs qui ont un bon niveau de formation. Le rapport de l’OCDE a indiqué que : «Le pays n’a pas non plus créé les institutions nécessaires à une répartition équitable des bénéfices de la croissance, ce qui s’explique dans une large mesure par les insuffisances constatées sur les marchés des biens et du travail, ainsi que par les faiblesses du système bancaire».
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