Noureddine Hajji, directeur exécutif de EY Tunisie, a déclaré sur les ondes de radio Express FM, que le baromètre « EY » mesure le niveau du moral des chefs d'entreprises, leurs inquiétudes ainsi que leurs perspectives d'avenir. Il a expliqué, à cet effet, qu'il y a une partie dans le baromètre qui concerne l'entreprise, sa position sur le marché, son développement, sa situation financière et ses ressources humaines, et une autre partie importante qui se concentre sur l’évaluation de la situation politique, économique, sociale et générale, le climat des affaires ainsi que l'environnement institutionnel.
Dans ce cadre, Noureddine Hajji a souligné que l'édition 2023, qui est la neuvième en place, a abordé la question de la transition écologique, notant que la technologie et la tendance vers une économie verte sont les questions qui affecteront et détermineront le positionnement des institutions dans le monde en termes de compétitivité. Il a ajouté qu’un certain nombre d'entreprises progressent de manière satisfaisante dans ce domaine, mais il y a de nombreux points qui doivent être développés pour les entreprises plus compétitives. Et de poursuivre que depuis 12 ans, à l'exception de 2011 et 2016, le bilan du climat des affaires est globalement très mauvais le reste des années. D’ailleurs, vers la fin 2021, il a été enregistré une baisse du niveau de pessimisme des dirigeants d’entreprise qui considèrent que le climat des affaires n'est pas aussi encourageant qu'il devrait l'être, mais ils essaient de s'adapter à la situation actuelle.
Dans le même sillage, Noureddine Hajji a ajouté que les entreprises qui réussissent en Tunisie sont celles qui ont fait abstraction de la mauvaise situation actuelle, sachant qu’il y a une légère amélioration des rendements des entreprises, avec un point positif lié aux perspectives d’avenir. L’invité d’Expresso a confirmé qu'un certain nombre d'institutions ont fait des avancées significatives dans le domaine de la transformation numérique et de l'économie verte, en plus de la prise de conscience d'un nombre important de responsables quant à ces défis majeurs. Et le DG de EY Tunisie d’ajouter : "Nous espérons que cette prise de conscience se transformera rapidement en réalité, d'autant plus que de nombreuses autres économies ont progressé dans ce domaine, et être à la traîne signifie quitter complètement le marché".
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