Le gouverneur de la Banque centrale, Marouan Abbasi a déclaré qu'il n'y avait aucune prise de conscience de la gravité de la situation, indiquant que des solutions existent, mais des priorités doivent être fixées d’abord. Il s’agit notamment de la discussion du programme de réformes avec le Fonds monétaire international afin que la pression sur le pays diminue et que les marchés financiers mondiaux et les agences de notation restaurent leur confiance en la Tunisie.
Marouen Abassi a également souligné la nécessité de développer un programme clair pour financer le budget de l’Etat au cours des deux prochaines semaines, ainsi que de commencer à développer un programme spécifique en vue d’encourager l'investissement et la restructuration.
Dans le même propos, le gouverneur de la BCT a ajouté que le problème qui se pose aujourd'hui est l'effondrement du pouvoir d'achat du citoyen, appelant à une trêve économique, financière et sociale d'une période d’un an afin de trouver des solutions à des finances publiques en difficulté. Il a également souligné que le secteur bancaire a maintenu sa résilience malgré la situation économique difficile.
Marouen Abassi a expliqué que la Tunisie a encore la possibilité de sortir de la crise, ajoutant que les relations avec l'Algérie et la Libye y aideront beaucoup car il existe de grandes opportunités préférentielles avec eux en comparaison à d’autres pays. Et de poursuivre qu'au cours de la période à venir, tous les problèmes concernant les frontières terrestres avec la Libye seront résolus, ce qui profitera aux petites et moyennes entreprises en Tunisie.
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