L'AJECT conteste la levée du secret professionnel et le rejet de comptabilité prévus par la loi de finances 2016.

Mehdi Maazoun président de l'Association des Jeunes Experts Comptables de Tunisie (AJECT) était invité ce matin d'Express Fm, pour parler de la loi de finance 2016 qui contient certes certaines bonnes mesures comme la réduction des taux douaniers ou l'adoption de la facture électronique, estime l'expert, mais qui d'un autre coté comporte certains articles qui laissent perplexes ajoute-t-il, dont deux sont particulièrement dangereux.

Mehdi Maazoun dénonce tout d'abord la levée du secret professionnel, qui ne peut que détruire la relation de confiance entre le client et la société d'un coté, et la société et les conseillers externes dont les experts comptables et les avocats…

L'autre articles contesté est celui relatif au rejet de comptabilité, dont l'impact peut être très négatif, en inversant la charge de la preuve et en ouvrant la voie vers des dépassement de la part même de l'administration fiscale tout en privant la société de son élément de décence, à savoir la comptabilité. A cela s’ajoute le fait que seuls les experts comptables sont qualifié pour évaluer la comptabilité d’une société et non pas les agents de l’administration fiscale, souligne Mehdi Maazoun. La loi de finance 2016 prévoit des exemples pour l’application des rejets de comptabilités, des exemples qui plus est on limitatifs, ce qui donnera le droit aux agents de l’appliquer en dehors des cas cité dans la LF, déplore Mehdi Maazoun qui rappelle que le rejet de comptabiité a déja étét débattue est rejetté par l'ARP en 2013. 

Enfin le président de l’AJECT souligne le manque de mesures effectives en faveur de l'investissement, des nouvelles technologies et des secteurs à forte valeur ajoutée. Il a indiqué que la loi de finance 2016 contenait trop de formalisme vu le nombre de lois, ce qui détourne une partie des efforts des sociétés vers l'application de mesures compliquées et contraignantes au lieu de se consacrer à la création de richesse, et ceux des agents de l'administration qui devraient plutôt se focaliser sur le secteur informel. 

© Copyright Tustex