Felix Sarazin : Si les entreprises tunisiennes souhaitent rester compétitives, elles doivent respecter les normes internationales

Le chef de projet à l'Institut allemand pour la coopération internationale (GIZ) en Tunisie, Felix Sarazin a déclaré sur les ondes de radio Express FM, que son organisation soutient le secteur de l'aviation et de l’automobile en Tunisie, soulignant que la "Tunisian Automotive Association" est un partenaire important dans le projet. Lors de sa participation à l'émission Expresso et dans le cadre d'une émission spéciale portant sur le secteur automobile, Felix Sarazin a expliqué que l'objectif est d'accompagner les entreprises du secteur afin qu’elles puissent créer des emplois et investir en Tunisie sur le long terme. De plus, il a estimé que l'industrie automobile fait partie des industries de grande importance pour l'avenir du pays, relevant qu'il existe plus de 120.000 emplois déjà créés dans le secteur.

Dans le même registre, Felix Sarazin a mis l’accent sur le travail effectué par l'Association Tunisienne des Fabricants de Composants Automobiles et ce, en matière de formation continue et d'innovation. Il s'est également exprimé sur l'aspect de la transition énergétique et de l'empreinte carbone présidant : « Si les entreprises tunisiennes souhaitent rester compétitives sur les marchés et assurer leur présence ainsi que l’exportation de leurs produits vers les marchés mondiaux, elles doivent respecter les normes internationales, notamment en matière d’empreinte carbone. "

Et Felix Sarazin de poursuivre que l'Union européenne a mis en place cette année un "mécanisme d'ajustement des limites de carbone", indiquant que cela n'affectera peut-être pas directement le secteur automobile à l'heure actuelle, mais cela se produira d'ici 3 ans. "Si nous ne nous adaptons pas au marché à l'heure actuelle, nous ne serons pas en mesure de répondre aux besoins des clients” soutiendra-t-il. L'invité d’Expresso a expliqué la nécessité d'adapter la structure de production en Tunisie afin qu'il y ait moins d'impact sur le changement climatique, notant que la réduction de la consommation d'énergie permettrait des bénéfices matériels qui peuvent être réinvestis.