BCT : Poursuite du creusement du déficit commercial pour avoisiner 11,5 Milliards de dinars au terme des neuf premiers mois de l'année

Dans son rapport sur l’évolution des échanges commerciaux au cours des 9 premiers mois de 2017, la Banque Centrale de Tunisie a noté la poursuite du creusement du déficit commercial (FOB/CAF) qui s’est amplifié de 2.253 MDT ou 23,1% pour avoisiner 11,5 Milliards de dinars (soit un déficit mensuel moyen de 1.276 MDT contre 1.036 MDT lors des 9 premiers mois de 2016). Les importations ont progressé à un rythme plus accentué que celui des exportations, soit 19,2% et 17,4% respectivement entrainant le recul du taux de couverture d’un point de pourcentage pour revenir à 68,2%.

Le rapport souligne la poursuite de la performance des secteurs relevant des industries manufacturières suite à l’amélioration de la demande étrangère destinée aux produits des textiles, habillements et cuirs (+14,4% contre +8,2% une année auparavant), des industries mécaniques et électriques (+17,9% contre +16,5%) et les autres industries manufacturières (+11,8% contre +6,8%).

Les ventes du secteur des mines, phosphates et dérivés ont poursuivi leurs repli (-11,2% par rapport aux 9 premiers mois de 2016) et ce, en dépit de la reprise de la production lors des derniers mois.

La BCT a constaté d’un autre coté, la poursuite de la bonne tenue des exportations des secteurs de textiles, habillements et cuirs (+14,4%), les industries mécaniques et électriques (+17,9%) et les autres industries manufacturières (+11,8%), ainsi que l’augmentation des ventes du secteur de l’agriculture et des industries agroalimentaires de 13,1% en relation, notamment, avec la hausse des ventes de dattes (+12,9%) et des produits de la pêche (+ 43,2%).  

La maitrise du déficit commercial demeure tributaire dans une large mesure de la promotion des exportations à travers notamment la diversification des biens exportés, recommande la BCT, ainsi que l’amélioration de la compétitivité et la conquête de nouveaux marchés extérieurs notamment ceux de l'Afrique subsaharienne et les pays du Golf. Parallèlement, des actions devront être multipliées pour encourager la consommation des produits fabriqués localement.

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