Selon le document de l’Exécution du budget de l’Etat, publié par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, le déficit budgétaire s’est établi au niveau de 1,8 milliard de dinars, durant le premier semestre 2021, en baisse de près de la moitié (46%), par rapport à la même période de l’année dernière.
La baisse du déficit résulte de la hausse des ressources budgétaires de 13,6%, à près de 15,9 milliards de dinars, notamment grâce à l’amélioration des recettes fiscales de 16,7% (14,7 milliards de dinars), face à légère augmentation des charges budgétaires de 1,6%, à 17,6 milliards de dinars.
En ce qui concerne les recettes fiscales, les impôts directs ont enregistré une augmentation de 5,5% à fin juin à 6,2 milliards de dinars. Les impôts sur le revenu ont augmenté de 7,1% à 4,6 milliards de dinars dont 3,2 milliards d’impôts sur les salaires.
Toutefois, pour les charges budgétaires, on note une hausse des dépenses de rémunération de 6%, à 10 milliards de dinars, des dépenses d’intervention de 15,8%, à 3,6 milliards de dinars, et des dépenses de gestion de 4,5%, à 0,5 milliard de dinars.
Cependant, les dépenses de l’investissement ont baissé de 39%, à fin juin 2021, pour ne pas dépasser 1,4 milliard de dinars. Ces dépenses représentent uniquement 8% du total des dépenses de l’Etat.
Quant aux charges de financement (les intérêts de la dette), elles se sont élevées à 1,9 milliard de dinars, soit presque au même niveau de l’année dernière (+0,5%).
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