Semaine du 16 Mars

Numéro : 
64

Le marché est retombé en territoire négatif avant de clôturer en légère hausse abandonnant dans sa nouvelle glissade ses gains de la semaine d'avant, soit plus de 1,5% dans le TUNINDEX à 1331,01 points et 3,48% dans le BVMT à 1239,78 points. L'affaiblissement des industrielles (-5%) sous le poids de SFBT a fait basculer la tendance depuis vendredi dernier.

La capitalisation de SFBT a pris un nouveau coup se repliant à 684,5 MD jeudi 15 mars contre 826 MD en début de l'année. Le cours chutait de 4,87% sa deuxième plus large baisse hebdomadaire de l'année, terminant à son plus bas des sept derniers mois à 150,500 DT vendredi. Aux niveaux actuels, les acheteurs sont revenus à la charge ce qui a permis de soutenir la demande. Ainsi le volume d'échange quotidien a été rapporté à 0,610 MD par jour contre 0,430 MD la semaine précédente.

Parmi les industrielles qui suscitent la frustration du public, SIAME figure en mauvaise place avec un rendement négatif de 7,54% à 52,700 DT vendredi, son plus bas depuis janvier 2000. Les cours corsés par une demande très mince ont vite trébuché après la reprise de la semaine d'avant restant sur un mouvement erratique dans les 4 dernières semaines, étendant ses pertes à 20% depuis le début de l'année. Le transporteur des hydrocarbures, SOTRAPIL a perdu 3,1% pour 23,210 titres échangés terminant à 23,260 DT alors que ICF et AMS, dont la liquidité est toujours faible, perdaient plus de 14% au prix de deux réservations à la baisse chacune.

Le bancaire qui représentait 47% de la capitalisation totale du marché en ce début d'année a pris une position prépondérante dans le contexte actuel se retrouvant à 50,2% du marché. Ce mouvement qui s'amorce et gagne fermement du terrain a permis aux valeurs bancaires de se détacher du lot. Les titres les plus résistants ont été STB +3,67% à 11,300 DT, BNA +1,67% à 15,250 DT et BIAT +1,3% à 21,900 DT. La demande qui s'orientait vers ce secteur vital de l'économie est théoriquement plus stable et plus solide. Les rendements trimestriels des SICAV qui viraient au rouge devront inciter une remise en cause des anciens jugements pour le reste de l'année.

Le sentiment sur le bancaire n'a pas produit les mêmes effets sur le leasing qui plongeait dans la morosité avec ATL, CIL et GL se trouvant de nouveau aux creux de la vague. ATL perdait plus de 47% sur son pic de 2000 (45,860 DT) finissant à moins de 10% de sa dernière clôture hebdomadaire à 24,300 DT. Massivement offerte mardi, CIL a clôturé à 21,740 DT franchissant la barre des 22 DT pour la première fois depuis deux ans perdant plus de 43% sur son plus haut de 2000 (38,700 DT). Dans l'assurance, STAR a fait l'exception engrangeant 2,8% à 14,380 DT après son plus haut annuel de mercredi de 14,400 DT. Le premier assureur de la place a coté 5 séances de suite après que le public a pris acte de l'annonce d'une croissance de 47% dans le bénéfice net 2000 de la compagnie, passé à 3,990 MD contre 2,7 MD l'année dernière.

La semaine a enregistré les premières négociations de la ligne ELECTROSTAR sur le groupe du fixing du NSC. Le titre a gravi quelques échelons dans les premières journées avec plus de 160,000 titres demandés avant de coter vendredi à 17,980 DT pour un échange volumineux de 1,3 MD dans une résorption brutale de toute la demande ancienne ramenant la hausse à 9% sur le cours d'introduction (16,500 DT). Le reste de la cote a enregistré plus de 3,8 MD traités sur SFBT, 0,610 MD sur CIL et 0,600 MD sur BH. Le premier marché fortement animé par la nouvelle introduction de ELECTROSTAR a réalisé un volume de plus de 11,2 MD.