La STC toujours en lice dans l’opération de privatisation de Tunisie Télécom, a annoncé ses ambitions quant à un partenariat jouissant du potentiel tunisien en matière de télécommunication.[Suite]

Dans une interview accordée au journal la Presse, paru le
mercredi 28 décembre 2005, M. Khalid Ibn Abdullah El Molhem – Président de Saudi
Telecom Compagny (STC), a réitéré en passant par la Dataroom de Tunisie Télécom
l’intérêt que porte sa compagnie à un partenariat stratégique à long terme avec
notre opérateur télécom historique tunisien.

M. Khalid Ibn Abdullah El Molhem a profité de l’occasion
pour donner quelques chiffres clés de la STC. En effet, la STC bénéficie
aujourd’hui, à fin 2005, d’une base clientèle assez solide matérialisée par 4,5
millions de lignes fixes, 11 millions de lignes de téléphones mobiles et 2
millions d’utilisateurs Internet. La STC a connu ses dernières années une vraie
mutation en passant du statut de société publique à celui de société cotée en
Bourse avec 30% de son capital diffusé dans le public.  Par ailleurs, Saudi
Telecom est entouré d’une équipe conseil des plus performants comprenant Merrill
Lynch, KPMG, Baker McKenzie et Arthur D. Little, et ce en plus d’une
capitalisation boursière équivalente à celle des grandes sociétés télécoms ainsi
qu’une offre financière respectable.

La STC considère que son partenariat avec Tunisie Télécom,
moyennant l’entrée dans le capital de cette dernière, bénéficiera certainement
du potentiel de la Tunisie à devenir un pôle régional de Télécommunication et
une tête de pont pour toute expansion africaine. Cette première sortie à
l’internationale de Saudi Telecom est fondée selon M. Khalid Ibn Abdullah El
Molhem, en outre, par un savoir faire tout frais ainsi qu’une approche modeste
de la gestion du changement. Le président de la STC s’est déclaré armée de
patience et de volonté quant à la transformation d’une société publique telle
que Tunisie Télécom.

M. Khalid Ibn Abdullah El Molhem, a annoncé que la STC a
d’importants besoins d’experts en télécommunication. D’ailleurs, elle recrute
150 ingénieurs chaque année et elle pourrait donner une priorité aux
professionnels et aux diplômés d’universités tunisiens.