Le gouvernement algérien a annoncé sa détermination à supprimer pas moins d'un million de postes de fonctionnaires dans le pays, qui représente 40% de l'ensemble des 2,5 millions de fonctionnaires algériens, une conséquence de la chute des prix des hydrocarbures depuis la fin de l'année 2014.
Selon le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, ceci sera fait progressivement, en premier lieu par des départs en retraite dans certains postes administratifs classiques et ne seront plus remplacés dans le cadre de la relève, ensuite dans le poste d'agent d'administration. En septembre dernier, le gouvernement avait déjà annoncé que les CDD dans les administrations ne seraient pas reconduits.
Cette décision risque de déclencher un conflit social de grande ampleur, le Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), organisation puissante et influente a déjà annoncé sa ferme hostilité, imposant le gouvernement à augmenter les salaires.
Il est à préciser que près de 98% des exportations de l’Algérie sont des hydrocarbures et le secteur domine à hauteur de 60% le PIB du pays et fournis 60% des recettes fiscales de l'Etat. Le déficit de la balance commerciale s’est élargit sur les 7 premiers mois de l'année 2015, une première pour le pays depuis 1994, qui est de 8 milliards de dollars.
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