La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, est intervenue mercredi lors d'une conférence co-organisée avec la Banque Centrale du Koweït, au sujet de la finance islamique qui peut devenir un facteur de stabilité financière selon ses termes, avec les notions de partage du risque et l'adossement des échanges à des actifs tangibles donc entièrement garantis, souligne la responsable.
Christine Lagarde a indiqué qu'un des objectifs principaux de la réforme de la réglementation bancaire mondiale était d'assurer une plus grande capacité d'absorption des pertes de capital, chose que les banques islamiques offrent avec les contrats de partages des bénéfices et des pertes qui permettent d'atténuer les risques de contagion en cas de crise.
Christine Lagarde a également souligné le potentiel de croissance de la finance islamique qui a dépassé aujourd'hui la barre des 2000 milliards de dollars, ajoutant que l'institution comptait davantage s'y impliquer. Il faudra uniformiser les normes, améliorer le cadre réglementaire et combler le manque de contrôle.
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