La physionomie générale n’a pas beaucoup différé de celle de la veille. Le marché se montre de plus en plus sélectif sur les Mid-cap et certaines grosses capitalisations revenant sur des secteurs qui semblent mieux orientés pour la deuxième partie de l’année selon les anticipations de certains analystes de la place. L’indice a légèrement progressé de 0,07% à 4539,13 points. Le nombre des titres haussiers s’est rétréci à 15 contre 26 baisses. Les capitaux échangés ont été au même niveau que la veille avec 4,6 MD traités ; Les gagnants du jour sont SIMPAR +6% à 44,530 DT pour 312 mille DT échangés. La filiale immobilière de la BNA a été l’auteur d’un bon premier semestre 2011 montrant beaucoup de résilience grâce à son stock d’immobiliers prêts à la vente, enregistrant un résultat net de 1,687 MD pour des revenus de 7,551 MD. Sa filiale ESSOUKNA a aussi connu une hausse aujourd’hui de 2,86% à 6,460 DT dans un volume plus ferme que la veille de 11731 titres.
Côté volume, BIAT a connu un flux conséquent de 703 mille DT, remontant jusqu’à 75,900 DT à quelques encablures de son plus haut annuel de 76,800 DT, avant de régresser à 74,790 DT en clôture de séance; Ces mouvements ont revêtu une forte signification d’autant que le volume échangé a été particulièrement bien nourri.
La séance a aussi enregistré le réveil de SOTETEL +5,64% à 6,740 DT et du secteur de l’assurance avec SALIM +2,98% à 30,070 DT dans un échange minuscule et STAR +1,24% à 128,580 DT pour un volume d’affaires de 173 mille DT. Ces mouvements gagent à être confirmés. Parmi les baisses, GIF a abandonné 2,84% à 4,780 DT. Le titre est soumis au diktat de l’absence d’informations intéressantes. De son côté, Tuninvest dégringole de 2,98% à 9,410 DT. La compagnie reste toujours aux prises avec l’administration fiscale sur la question de la dernière taxation d’office dont elle a fait l’objet. La prochaine loi sur le private equity, qui sortira bientôt, devrait anéantir ce genre de malentendus qui freinent le développement du secteur alors même que l’économie en a le plus besoin pour booster l’investissement privé et la création d’emploi.
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