Tarek Cherif, président de la CONECT a évoqué, lors de son passage ce vendredi 19 juin 2015, sur les ondes de radio Express FM, la récente étude établi pour le compte de l’organisation et qui porte sur les problèmes de financement des PME en Tunisie. Cette étude fait également ressortir les différents freins à l’investissement dans le pays dont les principaux sont l’insécurité, la corruption et les problèmes de l’administration.
Par ailleurs, Tarek Cherif a indiqué qu’il serait quasiment impossible de réaliser le 1,7% de taux de croissance pour le deuxième trimestre de l’année 2015, le taux serait plutôt de 1%. Il a souligné à ce titre en s’appuyant sur ladite étude, qu’il devient urgent de passer à la vitesse supérieure en l’occurrence dans certaines régions où il existe d’un réel désespoir pour relancer l’économie. Tarek Cherif a également mis l’accent sur la nécessité d’agir dans ces régions sans devoir attendre la mise en application du nouveau code d’investissement. Il a ajouté qu’il est possible de mettre en place des fonds d’investissement concentrés dans les régions en installant le siège dans la région en question pour la création de richesse dans cette région. L’idée d’installer des banques régionales a de même était au cœur des propositions du président de la CONECT pour aider à installer de nouveaux projets. « 10% des 1000 milliards que le gouvernement envisage d’injecter dans les banques publiques devraient être consacrés aux PME dans les régions » a souligné Tarek Cherif.
Dans le même registre, le président de la CONECT a indiqué toute l’importance du commerce extérieur pour la relance économique et qui nécessite actuellement la mise en place de mesures audacieuses rapides et efficaces. Tarek Cherif a ajouté que la Tunisie est actuellement en train de perdre beaucoup d’opportunité en Afrique à cause de toutes les entraves au commerce extérieur existantes depuis des années.
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