Fadhel Abdelkefi, ministre des Finances par intérim, a estimé que la croissance pour l’année 2017 devrait être de 2,5% et ce, en dépit des problèmes que connaissent les finances publiques. Les principales difficultés sont liées à l’accroissement du budget de l’Etat, au cours de ces dernières années (passant de 18 milliards de dinars en 2010 à 34 milliards de dinars en 2017), notant particulièrement l’augmentation des dépenses publiques qui a aggravé le déficit budgétaire, a précisé Fadhel Abdelkefi.
Par ailleurs, le ministre a constaté une relance au niveau des principaux moteurs de l’économie tunisienne, en l’occurrence le phosphate, le tourisme, l’investissement étranger, insistant sur le fait que la plupart des promesses obtenues par la Tunisie lors du sommet de l’investissement 20/20 évolue d’une manière positive.
Fadhel Abelkefi a aussi expliqué que la décision du décaissement de la 2ème tranche du crédit du FMI en juin dernier, a favorisé l’obtention d’autres financements auprès de la Banque Mondiale et la Banque européenne d’investissement, dont les financements ont atteint, pour la première fois, les 2 milliards de dinars.
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