Le président de l’Instance Tunisienne de l’Investissement, Khalil Laâbidi a indiqué que la baisse des investissements étrangers dans le secteur énergétique est due à différentes raisons. En effet, il s’agit d’un recul faisant passer les investissements de 55% à 45% justifié principalement par un problème dans l’application des conventions pétrolières ainsi que la longueur des procédures et les multiples sit-in engagés par les employés des compagnies pétrolières. Quant au climat des affaires et les problèmes liés à la bureaucratie, Khalil Laâbidi a expliqué que le ministère des Technologies de l’information et de la communication a décidé d’adopter une dématérialisation des procédures au niveau administratif afin de parvenir au « 0 papier ». Il a ajouté que la digitalisation en Tunisie peut être à 100% tunisienne, qu’il faudra juste un peu de temps car les Tunisiens en sont capables.
Par ailleurs et en ce qui regarde les énergies renouvelables, le président de l’ITI a déclaré qu’à horizon 2030, l’étendue de ce secteur sera de l’ordre de 30% et de 20% à horizon 2020. Il a précisé qu’un grand projet est en cours au Sahara qui ouvrira la porte à de grandes avancées une fois achevé. En outre, Khalil Laâbidi a expliqué que le classement de la Tunisie à la 88ème position par le rapport Doing Business 2018, a été établi en fonction des procédures et des délais administratifs pour l’obtention d’autorisations ainsi que l’infrastructure du pays.
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