Khalil Laabidi PDG de la FIPA est revenu, mercredi 29 juillet 2015, sur les ondes de radio Express FM, sur l’affaire de l’implantation de l’usine de Peugeot PSA au Maroc. Il a indiqué qu’au début la Tunisie n’était pas dans la course, le concessionnaire français avait entamé des discussions avec le Maroc. Dès que le service de veille de la FIPA a été informé par cette nouvelle implantation, un dossier de la candidature de la Tunisie a été présenté dans de très brefs délais, une offre que Peugeot PSA a qualifiée de digne de ce nom. Plusieurs travaux d’infrastructure nécessaires ont été engagés dans cette offre pour permettre l’installation de cette usine.
Khalil Laabidi a expliqué que ce qui a fait défaut à l’offre de la Tunisie est sans conteste l’infrastructure. L’extension du port de Radès qui n’est pas encore engagée, relier la zone industrielle à la voie ferroviaire est en cours de lancement ont fait que le dossier soit affaibli. Contrairement au Maroc qui a ses infrastructures déjà prêtes. Un autre élément a également affaibli le dossier de la Tunisie se rapportant au facteur de productivité de travail sur lequel, Peugeot PSA a établi une étude. Ce facteur est d’une grande importance pour une usine de construction automobile car un jour de grève non travaillé équivaut à des pertes de plusieurs millions.
Themes :
Les articles associés
-
740
-
208
-
160
-
472