La communication financière de la
SIPHAT a débuté avec l’exposition des prévisions financières pour l’année
2005. En effet,
SIPHAT table en 2005 sur un chiffre d’affaires annuel de 36MDT, soit une
progression de 3%, voire légèrement plus par rapport à un chiffre d’affaires
2004 de 35,2MDT. Notons qu’au terme des six premiers mois 2005, la
SIPHAT a déjà réalisé près de 79% de son CA objectif et qu’au terme des neuf
premier mois 2005, la
SIPHAT a égalé son CA export annuel 2005 dépassant ainsi le cap de 1MDT.
C’est la progression la plus significative dans la structure du chiffre
d’affaires de la société. Le management a réitéré son intention de consolider
cette part du chiffre d’affaires fortement soumise à des aléas et des facteurs
exogènes qui ont perturbé son évolution dont le risque politique dans certains
pays africains. L’idée, selon M. Maher Kammoun, P-D-G de la
SIPHAT, c’est d’opter stratégiquement pour des partenariats techniques et
capitalistiques avec des laboratoires internationaux de niches pour avoir un
accès plus facile aux marchés domestiques de ces laboratoires. Par ailleurs, le
résultat net 2005 serait de 2,3MDT contre 2,2MDT en 2004. Pour la première
moitié de 2005, la société a réalisé un bénéfice en léger retrait à 1,7MDT.
Au niveau des participations de la société, la
SIPHAT percevra cette année un dividende de 0,15MDT relatifs aux 17% qu’elle
détient dans le capital de SAIPH. En outre, le business plan de Pfizer-Tunisie,
détenue à hauteur de 30% par la
SIPHAT, prévoit un retour à l’équilibre à compter de l’exercice 2005 où il
sera attendu, également, un résultat d’exploitation positif après des années de
vaches maigres. La remontée de dividendes considérée très importante pour la
société qui a investi, dés le départ, dans ces deux laboratoires de renom
pourrait être aussi un moyen pour atténuer les sorties de cash prévues en 2006
pour le remboursement du compte courant de la Pharmacie Centrale. A ce titre, le
management a ajouté qu’un échéancier sera à l’étude après une réunion avec les
dirigeants de la PCT qui tiendra compte des intérêts réciproques des deux
parties. Il est à noter que la PCT est le premier client et actionnaire de la
SIPHAT et qu’une relation ombilicale les lie en tant que distributeur et
producteur de premier ordre dans l’industrie pharmaceutique tunisienne.
SIPHAT et sa filiale SAIPH sont les plus gros fournisseurs du marché local
qui enregistre une croissance rapide, parfois insoutenable, de la consommation.
Ceci fait dire aux dirigeants que pour des raisons stratégiques, la
privatisation de la société est loin d’être à l’ordre du jour.
Par ailleurs, une nouvelle société en joint venture est en
cours de constitution en partenariat avec les laboratoires Pierre Fabre. Cette
société entrerait en exploitation à la fin 2006 avec le lancement de 25
spécialités pharmaceutiques. Son chiffre d’affaires sera orienté à 50% vers
l’export, conduisant au triplement du CA export de
SIPHAT, selon les propres estimations de la direction générale. Pour sa
première...(Suite)
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