En réponse aux interrogations des présents, Monsieur Ben Tanfous a rappelé d’abord les réalisations au 30/09/2008 les comparant à celles de la même période de 2007. La plupart des indicateurs d’exploitation de l’ATB révèlent des taux de croissance à deux chiffres largement supérieurs aux moyennes sectorielles. Ainsi, le Produit Net Bancaire s’est accru de 16,9% à 82 MDT sur la même période. Ce constat réconforte la banque pour la viabilité de son rythme de croissance pour l’année entière 2008 qui devrait enregistrer un bénéfice net de 38,474 MDT en croissance de 46%. En intégrant les risques de la crise financière globale, le management de l’ATB table sur un bénéfice net 2009 de 44,810 MDT. L’effet de contagion est limité pour l’économie Tunisienne qui en a vu d’autres sans grands heurts, d’après Monsieur Ben tanfous, qui appelle tout de même à la vigilance. ATB devrait croître dans tous les domaines stratégiques de son activité. La transformation devrait se soutenir avec un rythme de croissance de plus de 25% pour le concours à l’économie contre une moyenne de 13% pour le secteur en 2008. La forte liquidité de la banque lui permet de se conformer avec les exigences de la banque centrale.
La banque très présente sur le marché des Bons de trésor avec un encours actuel de plus de 424 millions de DT compte intervenir énergiquement grâce à son excédent de liquidité lors des prochaines adjudications prévues pour les mois à venir. ATB détient un portefeuille de bons de trésor de duration moyenne collée sur l’échéance 2014 et d’un rendement proche de 8,25%, comptant le détenir à l’échéance. M. Ben Tanfous explique que la banque ne peut trouver une meilleure contrepartie que l’Etat Tunisien et donc le risque souverain avec les taux historiques observés sur le marché était le meilleur arbitrage à faire ; Ceci dit, ATB qui a développé le nombre de ses agences de 34 en 2001 à 84 en 2008 et fait évolué sa gamme de produit destiné à toutes la clientèle, notamment les particuliers, compte sur son activité bancaire retail et corporate pour améliorer ses marges. L’activité de crédit reste la principale source de création de valeur pour la banque malgré les risques encourus, à ne pas en douter, clame M. Ben Tanfous ; A propos de risques, la banque entend augmenter son capital pour le porter à 74 millions DT, afin de renforcer l’assise de ses fonds propres. Son ratio cooke devrait mécaniquement s’améliorer pour s’établir à plus de 10% d’ici fin 2008. Enfin, M. tanfous a fait savoir que malgré la tendance actuelle dans les sphères financières et réglementaires internationales à remettre en cause les accords de Bâle II après les derniers événements facheux amenant à la faillite de Lehman Brothers, ATB qui a entamé ce chantier depuis une année sous l’égide de la BCT , ne peut que se réjouir des avantages procurés après l’implémentation du nouveau système d’information contribuant à l’amélioration de l’organisation de la banque et une meilleure appréhension des risques opérationnels ; Sur une dernière question concernant l’exposition du Groupe Arab Bank Plc à la crise des Subprimes aux Etats-Unis et dans le reste du monde, Monsieur Ben Tanfous déclare qu’elle fut très minime, soit à peine 10 millions de DT constatés chez une filiale New Yorkaise.
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