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L’expert en finances, Hatem Zaâra a indiqué, lors de son passage ce jeudi 2 août 2018 sur les ondes de radio Express FM, que le plus gros problème aujourd’hui est celui du manque de liquidité au sein des banques, problème face auquel aucune solution technique monétaire n’a pu être trouvée notamment par la Banque Centrale de Tunisie. Il a ajouté que le besoin des banques en refinancement a enregistré une hausse de 71% en l’espace d’une année, à 15,3 milliards de dinars. Hatem Zaâra a souligné que la réponse à ce grand défi ne peut-être que politique.

Après Goldman Sachs fin décembre 2015, la banque américaine Morgan Stanley n'écarte pas à son tour la possibilité d'un baril de pétrole à 20$, mais souligne le renchérissement de la devise américaine comme principale cause, une hausse de 5% du dollar ferait baisser le prix du baril de 10 à 25% estime Adam Longson analyste chez Morgan Stanley. La surabondance a certes poussé le prix du baril sous les 60 dollars, mais la différence entre un baril à 55 et un baril à 35 dollars est principalement due à un dollar fort, ajoute la note de Morgan Stanley. 

En marge de la 2éme session de formation des journalistes tenues du 28 au 30 juin sur le thème : « Les hydrocarbures en Tunisie » , le Directeur général des hydrocarbures au ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie, Rachid Ben Daly, a déclaré que la Tunisie recourt, actuellement, à son stock stratégique de sécurité des produits pétroliers pour pouvoir satisfaire la demande et approvisionner le pays en produits pétroliers.