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Le budget de l'Etat a été fixé à 40,662 milliards de dinars pour l'année 2019, contre 37,666 milliards de dinars cette année, soit une progression de 8%, avec un déficit de 3,9%, contre 4,9% en 2018. Il sera financé à hauteur de 75% par les ressources propres, soit la même proportion quepour l'année en cours.

Après avoir atteint 9,8 milliards TND à fin octobre 2017, le volume du refinancement des banques par la BCT a atteint 15,9 milliards de dinars à la fin du mois d’octobre 2018.

Il a plus que doublé depuis fin octobre 2016 où il s’est établi à 6,9 milliards TND. Il a plus que quintuplé depuis l’année de la Révolution 2011 et témoigne de l’aggravation de la crise de liquidité dont souffrent les banques tunisiennes.
 

L'Association pour la défenses des actionnaires minoritaires (ADAM) a adressé une lettre au gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, en date du 25 mars 2016, l'invitant à étudier la propositions de l’amendement de l’article 44 du projet de la nouvelle loi bancaire, après avoir constaté, précise la lettre, que lors des assemblées des établissements financiers tunisiens la nomination de l’administrateur représentant les actionnaires minoritaires dépend, de fait, des actionnaires majoritaires qui ont un contrôle absolu sur l’établissement.

Le ministre de l'Énergie et des Mines, Mongi Marzouk, a révélé le 2 mars 2016, que la valeur globale de la subvention des Carburants a chuté vertigineusement en l’espace de deux ans.

En effet, en 2015, l’Etat n’avait déboursé « que » 400 millions de dinars pour subventionner les carburants alors qu’en 2013, la valeur de cette subvention dépassait les 3800 MD. Soit donc une chute de 89,5% !