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Contre toute attente, le marché local a été animé en ce début de semaine par des ordres principalement acheteurs émanant des opérateurs interbancaires et publics. Ce mouvement a porté l'euro et le dollar, respectivement à 2,2130 et 2,0330 dinars.

A l'international, l'euro repartait en légère hausse face au dollar, aujourd'hui, dans un marché sans grand élan après la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de relever ses taux, et à l'approche des fêtes de fin d'année. A mi-journée, la monnaie unique européenne valait 1,0892 dollar contre 1,0870 dollar vendredi dernier.

La start-up tunisienne Vneuron, transformateur digital qui travaille dans le workflow, la mise en conformité et le management de contenu, et financée par Africinvest, vient d'inaugurer une succursale à Douala, capitale économique du Cameroun.

La société a chargé Anouar Zarrouk d'assurer la Direction générale, et compte opérer la réalisation de services informatiques à l'export, les opérations financières et industrielles.

Vneuron  entame ainsi son développement en Afrique subsaharienne, après une première extension via une présence en France. 

La Bourse de Tunis a enregistré durant la semaine du 22 au 29 juillet, d'importants mouvements de capitaux étrangers, notamment sur la ligne BH, objet d'un mouvement de vente sur 2 069 902 actions contre 15 894 actions à l'&achat. Rappelons que sept transactions de blocs ont été réalisées sur BH au cours de la semaine pour un montant de 31 MD. Au 29 juillet, les étrangers ne détiennent plus que 0,73% du capital de la banque, contre 6,77% une semaine auparavant. BH a terminé la semaine à 15,940 DT, enregistrant une baisse hebdomadaire de 6,18%.

Le président de l’Association Carthage Business Angels, Nezah Ben Ammar a annoncé sur les ondes de radio Express FM, que de nombreuses startups peuvent réussir en Tunisie ainsi que dans le domaine de l'exportation à l'étranger. Il a ajouté que la culture des business angels, c'est-à-dire  un investisseur qui décide de soutenir financièrement une entreprise en investissant dans le capital d’un projet qui lui paraît être innovant, n'est pas très répandue en Tunisie.