Afrique subsaharienne : Miser sur l’agriculture pour remédier au ralentissement de la croissance prévu à 3.7% en 2015

Selon des prévisions de la Banque mondiale, la croissance de l’Afrique subsaharienne atteindra 3,7 % en 2015 contre 4,6 % en 2014, soit le taux le plus faible depuis la crise financière mondiale de 2008-2009.

Cette baisse s’explique pour la Banque mondiale, par la chute brutale des cours des matières premières et le ralentissement de l’économie chinoise. Le pétrole, les minerais et les métaux représentent les trois quarts des exportations du continent.

Les pays qui ont été le plus touchés : l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Angola, le Gabon, la République démocratique du Congo et la Guinée équatoriale. Les pays producteurs et exportateurs de matières premières, notamment de pétrole, s’en sortent le mieux car ils en sont le moins dépendants. Ce sont des pays qui sont soit essentiellement agricoles soit pour lesquels le plus gros des exportations est agricole.

Pour maintenir des taux de croissance à plus de 5 %, il faut mettre l’accent sur l’agriculture et la transformation sur place des produits agricoles, C’est l’une des solutions des plus sûres et les plus durables.
Pour la Côte d’Ivoire, grand producteur de cacao, l’enjeu est de transformer la valeur ajoutée liée au cacao. Il faut une révolution agricole en Afrique subsaharienne, à condition de résoudre le déficit énergétique auquel il est confronté, la solution est l’électrification.

Secteurs d'activité :

© Copyright Tustex