Economie

La délégation du Fonds Monétaire International (FMI) a formulé la demande de réduire la masse salariale à hauteur de 12% du PIB en 2020 et ce, auprès des autorités tunisiennes. Cette demande survient au terme du séjour de l’équipe du FMI dans le but d’examiner les perspectives et les politiques à installer dans le cadre du programme de réformes économiques. En effet, la masse salariale qui est actuellement de l’ordre de 14,1% du PIB fait partie de celles les plus élevées au monde.

Pour encourager les entreprises britanniques à investir massivement en Tunisie, le Royaume-Uni mettra à leur disposition près de 700 millions de livres sterlings (soit environ 2.2 milliards de dinars) et ce, sous la forme de garanties et de crédit à l’exportation.

Le nombre de grèves enregistrées dans les secteurs privé et public a connu une régression notable au cours des six premiers mois de l’année 2017, en comparaison avec la même période de l’année précédente, selon un rapport du ministère des Affaires Sociales.

Ainsi, en juin dernier, 17 grèves ont été recensées dans le secteur privé sur un total de 19. Le nombre de grèves du secteur privé a baissé de 63% en mai 2017 et de 29% en juin.

Après plusieurs années très difficiles, le secteur du tourisme en Tunisie reprend du poil de la bête. Ainsi, jusqu’à fin juillet 2017, la Tunisie a enregistré l’entrée de 3,5 millions de visiteurs, selon les chiffres présentés par la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Selma Elloumi Rekik. L’amélioration notable du volet sécuritaire a favorisé la reprise de la programmation de la destination Tunisie, entre autres par les Britanniques, touchés lors de l’attentat de Sousse.

Fadhel Abdelkefi, ministre des Finances par intérim, a estimé que la croissance pour l’année 2017 devrait être de 2,5% et ce, en dépit des problèmes que connaissent les finances publiques. Les principales difficultés sont liées à l’accroissement du budget de l’Etat, au cours de ces dernières années (passant de 18 milliards de dinars en 2010 à 34 milliards de dinars en 2017), notant particulièrement l’augmentation des dépenses publiques qui a aggravé le déficit budgétaire, a précisé Fadhel Abdelkefi.

L’expert en économie et finance, Ezzedine Saidane a indiqué qu’il est impératif de dresser un diagnostic réel de la situation économique du pays soulignant qu’il faut reconnaitre que pour l’heure, l’économie nationale est dans l’incapacité de générer de la croissance. Il a expliqué que cela se traduit par le fait que les dépenses du pays surpassent largement les recettes, ce qui est à même de pousser à l’endettement aussi bien intérieur qu’extérieur. Ezzedine Saidane a ajouté que le taux d’endettement s’établi aujourd’hui à hauteur de 75% alors qu’il était de 48% en 2010.