Le ralentissement des pays émergents accroît le risque de montée des inégalités, du protectionnisme et du populisme, selon Christine Lagarde

Dans un discours à l’Université de Maryland, aux Etats-Unis, la directrice générale du Fonds Monétaire Mondial (FMI) a exprimé ses inquiétudes quant au risque de croissance des inégalités à travers le monde. Ce risque est lié au ralentissement économique des pays émergents dont « les taux de croissance sont bas, les flux de capitaux inversés et les perspectives à moyen terme considérablement détériorées ».

Christine Lagarde conforte son point de vue par l’exemple de la Chine, qui a connu en 2015 sa plus faible croissance au cours des dernières vint-cinq années, mais aussi de la Russie et du Brésil, deux pays en pleine récession. La chute des cours des matières premières y est aussi pour beaucoup, d’après la patronne du FMI. Tout ça fait que « des millions de pauvres vont trouver plus difficile d'aller de l’avant et que des membres de classes moyennes qui viennent tout juste d'émerger voient leurs attentes déçues », souligne Christine Lagarde.

Les conséquences de ce ralentissement ne sont pas uniquement économiques mais engendrera aussi un risque d’inégalités sociales croissantes, de protectionnisme et de populisme.

La solution ? Christine Lagarde appelle les pays exportateurs de matières premières de rationaliser leurs dépenses et de diversifier leurs revenus mais aussi au renforcement des liens commerciaux grâce à des accords régionaux est aussi très important

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